Le FC Nantes se donne de l'air après son succès (2-1) face à l'AS Saint-Etienne
Dans ce grand remake des seventies aux 18 titres de champion de France (10 pour Sainté, 8 pour le FCN), Nantes a été récompensé de ses efforts, parfois désordonnés, contre des Foréziens décevants qui n'ont pas souvent été menaçants. Grâce à ce succès, le club phare de l'Ouest revient dans la première moitié du classement. Alors que les Verts, qui avaient l'occasion de recoller au podium en cas de succès, doivent se contenter d'une 7e place avec 29 points à 4 unités de Monaco.
Un penalty litigieux pour les Verts
Saint-Etienne ouvrait pourtant le score sur un penalty à la 15e minute. Un penalty controversé obtenu par Romain Hamouma pour une faute de Rémy Riou : le portier nantais emporté par son élan retirait ses mains pour ne pas faire faute mais Hamouma jouait bien le coup en amorçant sa chute avant d’être fauché. Nolan Roux transformait l’offrande de façon imparable (0-1, 15e).
Fébrile, la défense ligérienne laissait trop d’espaces aux attaquants stéphanois. A la 20e, Soderlund et Roux se gênaient à la réception d’un centre de Théopile-Catherine, ratant ainsi une occasion de porter le danger sur le but adverse.
Audel remet Nantes à hauteur
Les Canaris réagissaient dans la foulée : Thomasson, sur l’aile droite, alertait Audel mais l’attaquant nantais était un poil trop court pour reprendre l’offrande. Ils trouvaient finalement l’ouverture à la demi-heure : nouvelle récupération de Thomasson qui centre pour Audel dont la reprise tape le poteau de Ruffier, battu : la balle est finalement recentrée par Adryan qui trouve le même Audel replacé seul au second poteau pour un tir dans le but vide (1-1).
Voir sur Twitter
Juste avant la pause, les Verts s’offraient une nouvelle occasion : après un beau mouvement à trois avec Hamouma et Théophile-Catherine, Pajot décochait une tête puissante que Riou captait néanmoins sans souci (42e).
Plus offensif que son adversaire, le FC Nantes se créait la première grosse occasion du second acte. Un coup-franc tiré parfaitement par Adryan était repris de la tête par Gillet, la nouvelle recrue des Jaunes, mais Ruffier stoppait le cuir sur sa ligne (50e).
Sightorsson en opportuniste
Les hommes de Michel Der Zakarian poussaient mais ne parvenaient pas à conclure, à l’image d’Adryan qui choisissait le centre au lieu de la frappe alors qu’il entrait dans la surface (60e). Dans la foulée, le Brésilien tentait le tir de loin, sans réussite, Ruffier bloquant la tentative. Puis le gardien des visiteurs sortait promptement au devant d’Audel qui avait grillé la politesse à la défense verte (65e).
La première intervention stéphanoise réellement dangereuse de la seconde période intervenait à la 73e minute : Riou s’interposait sur un tir de près de Soderlund de toute façon signalé hors-jeu. Après avoir subi la domination des Jaune, Saint-Etienne s’enhardissait à l’entame du dernier quart d’heure, se procurant quelques corners mal négociés.
Les octuples champions de France trouvaient l’ouverture dans les instants suivants. Les Nantais effectuaient un bon pressing et récupéraient le ballon assez haut grâce à Bedoya : Iloki alertait alors Sightorsson qui bénéficiait d’un dégagement raté de Florentin Pogba pour ajuster Ruffier d’une reprise du pied droit limpide (2-1, 77e). Le deuxième but seulement de l’avant-centre islandais depuis son arrivée l’été dernier !
Monsieur Lannoy refuse le penalty aux Verts
Les 25 509 spectateurs de La Beaujoire tremblaient ensuite de longues minutes, assistant à une domination des Verts qui ne se procuraient toutefois pas d’énorme occasion. Ce sont même les Jaunes qui manquaient d’aggraver le score, Ruffier effectuant une superbe parade devant Bedoya seul en pointe après une belle remise de la tête signée Sightorsson (87e).
Dans les arrêts de jeu, tout de même, Saint-Etienne aurait pu bénéficier d’un penalty pour un contact entre Sabaly et Maupay dans la surface, mais Monsieur Lannoy ne bronchait pas avant d’avertir le Stéphanois pour contestation véhémente (90e + 3). Les Verts pouvaient s’estimer lésés sur ce coup-là, mais Nantes n’avait pas volé sa victoire vu la physionomie du match.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.