Laurent Blanc se pose des questions sur son avenir
Et si le PSG revivait avec Laurent Blanc, la même histoire qu'avec Carlo Ancelotti? En fin de contrat en 2016, "Le Président" pourrait ne pas aller au bout de son contrat. Après une première année concluante, malgré l'élimination en quarts de finale de Ligue des Champions contre Chelsea, couronnée par un doublé Championnat-Coupe de la Ligue, Blanc pourrait décider de quitter son poste. Comme Carlo Ancelotti qui était parti au bout de deux ans et demi. A la différence, que l'Italien voulait être conservé alors que le Français est sur un fil depuis le début de la saison. La raison? Un jeu beaucoup moins flamboyant et un parcours en Ligue 1 moins linéaire que l'an dernier où le PSG avait dominé. Là, le club parisien est 2e à un point du leader lyonnais qui a repris la tête après sa victoire à Montpellier. Une situation, qui s'est améliorée ces derniers temps, mais qui lui a valu pas mal de critiques.
Un triplé et puis s'en va?
Lassé de s'entendre rabâcher ces critiques, Blanc pourrait décider de jeter l'éponge et de ne pas attendre son remplacement - qui est dans l'air du temps depuis quelques mois. En cas de triplé inédit en France (Ligue 1, Coupe de France, Coupe de la Ligue), Blanc pourrait s'en aller. Déçu du manque de soutien de Nasser Al-Khelaïfi, il avait peu goûté la sortie médiatique après la défaite à Barcelone en Ligue des Champions - le président du PSG avait déclaré "espérer que ce soit la dernière défaite de la saison". C'était alors la première du PSG cette saison. Depuis, il s'est fait une raison. Jamais il n'aurait le soutien total de l'encadrement, qui est pourtant allé dans son sens au moment des sanctions envers Cavani et Lavezzi.
S'il décide de quitter le navire avec de nouveaux titres dans sa valise, sa crédibilité en serait renforcée. Il devrait avoir des touches en Angleterre où il avait failli débarquer l'an dernier au moment où sa prolongation de contrat avec le PSG tardait. Manchester United suivait son cas avant d'engager Louis Van Gaal. Une non-qualification des Red Devils en C1 l'an prochain pourrait relancer la piste. Pour le PSG, le PSG aurait alors plusieurs cibles, toujours les mêmes : Diego Simeone (Atletico Madrid) et Rafael Benitez (Naples). Avec toujours la même épée de Damoclès au-dessus de la tête, le fair-play financier.
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