La Police descend à la Commanderie
La semaine est décidément maussade pour l'OM. Vaincus à Sochaux dimanche soir, les Marseillais ont reçu une visite un peu spéciale ce mercredi matin. Alors que les joueurs se changeaient dans les vestiaires, la Police a débarqué au centre d'entraînement du club phocéen. Une dizaine de policiers ont perquisitionné plusieurs bureaux au centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus.
Cette perquisition fait suite à l'ouverture d'une information judiciaire "contre X des chefs d'extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs" le 20 juillet 2011, a précisé M. Dallest. Selon une source policière, elle a été menée par des membres de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), appuyés par des policiers marseillais. Il s'agit d'une enquête "qui concerne des gens liés au club mais pas l'OM en tant que structure", selon la même source. Les enquêteurs ont agi sur commission rogatoire des juges Christophe Perruaux et Thierry Azéma, vice-présidents chargés de l'instruction à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, en charge des affaires de grand banditisme.
"L'ensemble des bureaux ont été ouverts et pas seulement celui du directeur sportif José Anigo", a précisé Luc laboz, directeur de la communication du club. "L'objet de l'enquête qui a motivé cette perquisition ne vise pas le club mais s'inscrit dans le cadre d'investigations en cours concernant d'autres dossiers", a ajouté ce dernier. M. Dallest a effectivement précisé qu'une enquête préliminaire avait été ouverte le 4 mai 2011 "à la suite de renseignements parvenus au parquet".
Le juge et les enquêteurs n'ont "pas donné de détails supplémentaires à la direction de l'OM", a souligné M. Laboz. Le président de l'OM, Vincent Labrune, était présent au centre d'entraînement durant la perquisition mais pour des rendez-vous liés à des dossiers de transferts, a précisé M. Laboz. "Aucune question ne lui a été posée", a-t-il conclu. La perquisition était toujours en cours en début d'après-midi mais aucun document n'avaient été saisis.
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