L1: L'ASSE brise la malédiction contre Lyon
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Les rencontres entre Lyon et Saint-Etienne ont toujours eu un parfum particulier, mais celle-ci l'était un peu plus encore. Il fallait en effet remonter au 6 avril 1994 pour trouver trace d'une victoire de l'ASSE dans son Chaudron. Si les chants stéphanois donnaient le la de cette rencontre, les joueurs lyonnais s'illustraient davantage sur les premières prises de balle. Par deux fois, l'OL se procurait des coup-francs bien placés, mais à chaque fois, le cadre se dérobait. Les Verts se décrispaient après quelques minutes, trouvaient même le poteau par Van Wolfswinkel.
Van Wolfswinkel double la mise
Six minutes plus tard sur leur premier corner, Bayal Sall arrivait lancé pour placer une tête puissante, imparable pour Lopes (18e, 1-0). Le Chaudron exultait mais le plus dur restait à venir pour les hommes de Christophe Galtier. Les Lyonnais haussaient leur niveau, et Ruffier commençait à se chauffer sérieusement les gants avant la demi-heure de jeu. Solides défensivement, les Stéphanois restaient dangereux en contres. Sur l'un d'entre eux, ponctué d'une erreur d'appréciation de Bisevac, Gradel prenait de vitesse toute la défense rhodanienne pour servir idéalement Van Wolfswinkel (2-0, 40e).
Bisevac à la peine
Conscients que la victoire n'était pas encore scellée, les Verts repartaient tambour battant et manquaient de peu d'enfoncer le clou dans les premières minutes de la deuxième période. Souvent dépassé, Bisevac commettait une faute dans la surface sur Cohade qui n'était pas signalée par l'arbitre M. Clément Turpin. Dans la minute suivante, c'était Perrin qui donnait des sueurs froides aux 600 supporteurs lyonnais en heurtant la barre transversale.
Lacazette s'enraye
Tabanou (55e) puis Gradel (62e) manquait de peu le troisième but, mais Cohade trouvait finalement la faille dans une défense rhodanienne déboussolée (3-0, 68e). Les supporteurs stéphanois qui n'avaient plus connu pareille fête depuis plus de 20 ans savouraient ce moment. La malédiction changeait de camp, et Lacazette ratait même un pénalty à la 78e. Le co-meilleur buteur (avec Gignac) se heurtait de nouveau à un Ruffier vigilant en fin de rencontre. L'ASSE qui restait de surcroît sur cinq matches nuls d'affilée, avait bien choisi son moment pour l'emporter. Invaincus depuis à présent neuf matches toutes compétitions confondues, les Stéphanois reviennent ainsi en cinquième position, à un petit point de Lyon et Bordeaux.
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