Jean Fernandez: "L'OM ? Au mauvais moment"
Etes-vous surpris par le bon départ des Marseillais ?
Jean Fernandez : Par rapport à la saison dernière, oui. Mais quand on regarde les joueurs qui forment l'équipe, on se dit qu'ils sont capables de réaliser un bon début de saison aussi. Il est clair qu'il vaut mieux bien démarrer comme l'a fait Marseille mais cela ne veut pas dire non plus qu'ils vont faire une super saison. J'ai été surpris que pendant deux ans, Gignac, toujours blessé, ne soit plus là. Mais là, on retrouve le Gignac capable de faire des différences et de changer la physionomie d'une équipe.
Vous qui connaissez bien le climat marseillais, comment analysez-vous le calme que semble avoir apporté Elie Baup?
JF : Ce qui amène la sérénité à Marseille, ce sont les résultats, quel que soit l'entraîneur. L'entraîneur peut être le meilleur du monde, s'il perd les trois premiers matches, il y a le feu. Avec un entraîneur qui fait gagner les quatre premiers matches, il y a beaucoup plus de sérénité. Ensuite, j'ai longtemps dit que l'anomalie était qu'Elie Baup n'entraîne pas. Aujourd'hui, il revient, il a beaucoup d'expérience, des joueurs de qualité, il est dans un bon club. Il réussit un super début de saison qui peut faire penser qu'il va faire une très, très bonne saison.
Comment voyez-vous le match de dimanche?
JF : Ils ont un capital confiance que nous n'avons pas. Quand on regarde la différence individuelle, elle est très grande. On sait au départ que c'est un match compliqué. Comme pour toutes les équipes de L1 qui vont affronter l'OM. Où c'est encore plus difficile pour nous, c'est qu'ils sont leaders avec quatre victoires en autant de matches. C'est la meilleure équipe du début de championnat. Le problème de Marseille sera le banc réduit quand ils vont jouer tous les trois jours. Disputer une rencontre le jeudi et une le dimanche, cela va certainement leur poser des problèmes. C'est là, à mon avis, où ils vont lâcher des points. Mais dans la situation d'un match par semaine, avec le capital confiance qu'ils ont, c'est difficile. On les rencontre au mauvais moment, c'est indiscutable.
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