Javier Pastore conjugué au presque parfait face à Monaco
Les pancartes publicitaires pour une célèbre marque d'opticien dispersées autour de la pelouse du stade Louis-II étaient un avertissement. Pour retrouver en Ligue 1 la qualité de jeu développée par le PSG ou Monaco en Ligue des champions, il faut enfiler une paire de lunettes avec un verre grossissant. De la démonstration monégasque à l'Emirate Stadium face à Arsenal (1-3) ou du bras de fer livré par les Parisiens à Chelsea (1-1), il ne restait pas grand-chose dimanche soir sur le gazon du Rocher où Monaco et le PSG se sont quittés dos à dos (0-0).
Mais dans ce choc où aucune tête n'a vraiment dépassé du lot, un joueur a évolué au dessus de la mêlée au milieu de terrain: Javier Pastore. Virevoltant, "El Flaco" a brillé dans un rôle d'électron libre qui ressemblait à un costume de meneur de jeu. Avec un gros volume de jeu, le milieu argentin a amené en permanence le danger dans la défense monégasque par ses décalages et ses accélérations. Sa ligne de statistique parle pour lui: 60 passes réalisées, deux tirs dont un cadré.
Une talonnade lumineuse
Mais dans son match, il a manqué un gros "petit quelque chose" à Pastore. La finition. à deux reprises, le milieu de terrain argentin a eu l'occasion de finir des actions qu'il avait lui-même initié. D'abord à la 54e minute quand il décala Lavezzi à droite de la surface de la réparation. Ce dernier lui remettait le ballon dans la course en première intention. Mais la reprise de volée de Pastore était trop axiale pour tromper Subasic. Huit minutes plus tard, sur un délice de passe de Verrati, Pastore se retrouvait seul face au gardien monégasque mais son ballon piquait échouait à quelques centimètres du poteau.
Dans les dernières secondes du temps additionnel, c'est encore lui, "El Flaco", qui adressait une passe presque décisive dans la surface de réparation à Maxwell sur une talonnade lumineuse. Un symbole de la prestation de Javier Pastore. Brillant mais pas forcément efficace.
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