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Incidents OM-OL : le comportement de supporters lyonnais en tribunes statué par la LFP le 22 novembre

Des images de supporters lyonnais effectuant des cris de singe et des saluts nazis avaient circulé dans la soirée du dimanche 29 octobre, alors que match entre Marseille et Lyon a été reporté.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Des supporters lyonnais patientent dans la tribune visiteurs du stade Vélodrome, le 29 octobre 2023, à Marseille, après l'annulation du match OM-OL. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Les graves incidents ayant conduit au report du match OM-OL en Ligue 1, dimanche 29 octobre, comptent un nouveau volet. Mardi 31 octobre, la Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé avoir ouvert le dossier autour du "comportement des supporters lyonnais dans l'espace visiteur". "Au regard de la gravité des faits, la commission de discipline de la LFP décide de mettre le dossier en instruction", explique-t-elle dans un communiqué. La commission de discipline de la LFP rendra sa décision le 22 novembre prochain. 

Alors que des heurts avaient eu lieu à l'extérieur du stade avec le caillassage de plusieurs bus, dont celui des joueurs lyonnais, certains supporters rhodaniens ont été vu dans les tribunes réalisant des gestes racistes. Des cris et imitations de singe ont été filmés, et des saluts nazis ont été effectués par plusieurs personnes cagoulées de noir. Ces comportements avaient été dénoncés, lundi 30 octobre, par l'OL, et avaient mené à l'ouverture d'une enquête pour provocation à la haine raciale.

Lyon demande à rejouer le match ailleurs qu'à Marseille

L'Olympique lyonnais a par ailleurs réclamé par la voix de plusieurs de ses dirigeants que le report du match ait lieu dans une autre enceinte que le Stade Vélodrome marseillais. " Aujourd'hui les conditions de sécurité pour jouer à Marseille ne sont pas réunies. Il faudrait donc jouer sur un terrain neutre", a déclaré le directeur général du club, Vincent Ponsot, sur l'antenne d'OL Play.

" On souhaite rejouer le match, les joueurs n'y sont pour rien. Tout comme nos joueurs n'y étaient pour rien quand la bouteille a été lancée au Groupama Stadium (sur Dimitri Payet, alors à Marseille, en novembre 2021), même si on les a sanctionnés sportivement.  Ce qu'on veut, c'est que la sécurité de nos joueurs soit garantie. Ils sont là pour jouer au foot et nous ce qu'on demande, c'est qu'ils ne se prennent pas un parpaing sur la tête", a-t-il poursuivi.

S'exprimant lui aussi sur OL Play, le directeur général adjoint de l'OL, Xavier Pierrot, a indiqué que des plaintes seraient déposées dans les prochains jours.

"La plupart des plaintes de Fabio Grosso et des membres de l'encadrement vont être déposées jeudi, celles du club seront déposées avant", a-t-il précisé, alors que Grosso, entraîneur des Gones s'est vu poser 12 points de suture après avoir été touché par un jet de projectile. L'objet de ces plaintes contre X, a-t-il dit, vise à fournir un " dossier solide" à la justice. Lorsque les auteurs des faits auront été identifiés, " nous déposerons plainte nominativement contre ces personnes".

Fabio Grosso a de son côté réagi pour la première fois depuis son agression. Dans une publication sur Instagram, le technicien transalpin a estimé que les incidents auraient pu être "une tragédie". "Et cela l'a certainement été pour le sport et tous ceux qui l'aiment. J'espère de tout cœur que ça servira de leçon pour notre avenir" a-t-il poursuivi.

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