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Homophobie : des supporteurs parisiens publient une photo de banderole injurieuse avant PSG-OM

A quelques heures du "Classique" entre Marseille et le PSG, les supporters de la capitale ont diffusé des banderoles injurieuses sur les réseaux sociaux.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des supporters du PSG, le 23 août 2020 au Parc des Princes, à Paris. (ALAIN JOCARD / AFP)

Le match PSG-OM a déjà commencé. Avant le choc du jour en Ligue 1, des supporters du Paris-SG ont publié sur les réseaux sociaux une photographie d'une banderole injurieuse déployée à Paris, près de la Tour Eiffel, une initiative qui a suscité dimanche 13 septembre l'indignation du collectif anti-homophobie Rouge direct. Le Collectif ultras Paris (CUP), le principal groupe de fans du club de la capitale, a publié sur Twitter cette photo d'une banderole "PSG-OM : 9 ans de sodomie en bande organisée" sur le pont de Bir-Hakeim, devant la Tour Eiffel.

Dimanche matin, Rouge direct, qui lutte contre l'homophobie dans le monde du football, a dénoncé sur le même réseau social une "injure homophobe" et "inacceptable". "L'impunité face à l'homophobie dans le football ne fait que la nourrir. Le 17 mars 2019, il y a eu les injures homophobes lors d'un PSG-OM en présence de la ministre", développe le porte-parole du collectif Julien Pontes à l'AFP. "On va certainement porter plainte contre ces banderoles comme on le fait à chaque fois. On est les seuls à le faire. Pourquoi la mairie de Paris ne le fait pas ? Le PSG, l'OM, les instances du football devraient réagir", a-t-il continué.

Une photo déployée près du Parc des Princes d'une banderole visant l'attaquant marseillais Dimitri Payet, a également été publiée : "Dimitri, la seule chose que tu as soulevée, c'est Ludivine". Sollicité par l'AFP, le CUP n'a pas réagi. Le PSG reçoit dans la soirée (21h00) son rival Marseille, contre lequel il n'a plus perdu depuis 2011. Lors du match de mars 2019, la ministre des Sports Roxana Maracineanu, présente au stade, avait qualifié d'"inadmissibles" certains chants parisiens. Des refrains assimilant les Marseillais à "des rats", des "pédés" ou des "enculés" avaient alors été entendus.

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