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Grand stade de Nice: perquisition à la mairie

Des perquisitions ont eu lieu dans le cadre de l'enquête ouverte sur d'éventuelles irrégularités financières dans le partenariat public-privé constitué pour construire l'Allianz Riviera, le grand stade de Nice inauguré en 2013. Selon France 3 Côte d'Azur qui a révélé l'information, ces perquisitions se dérouleraient à l'hôtel de ville de Nice, au service de l'urbanisme, à la métropole Nice-Côte d'Azur, ainsi qu'en région parisienne.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Des documents concernant le partenariat public - privé du Grand Stade sont actuellement saisis par la police judiciaire, sur réquisition du Parquet national Financier, rapporte France 3 Côte d'Azur. Géré par une filiale du groupe Vinci, ce stade a coûté 243,5 millions d'euros, les subventions publiques ayant participé à hauteur de 69 millions d'euros. La ville de Nice s'est engagée à verser une redevance de 8 millions d'euros pendant une période de vingt-sept ans, le concessionnaire gérant lui-même l'entretien et la maintenance de l'Allianz Riviera qui accueillera notamment l'Euro 2016. Une enquête préliminaire avait été ouverte en avril dernier par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, après un signalement de la chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le financement d'un musée du sport -installé juste à côté du stade- ferait notamment partie des suspicions.

La ville de Nice a déclaré qu'"afin de faciliter la tâche des enquêteurs, le maire Nice à demandé à ses services de se mettre totalement à leur disposition afin de garantir toute la transparence dans ce dossier". Le communiqué précise que pour le moment, aucune infraction n'a été relevée de la part d’une des entreprises soumissionnaire ou d’un agent des collectivités. Dans le cas contraire, "la ville de Nice se constituerait partie civile".

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