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Fournier: "on passe à côté de quelque chose de grand"

L'entraîneur de Lyon, Hubert Fournier, ne cachait pas sa colère après la défaite de son équipe à Lille (2-1). "C'est un sacré coup d'arrêt", a-t-il dit, pointant du doigt la "léthargie" de ses joueurs en deuxième période.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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L'entraîneur de Lyon Hubert Fournier

Q: Vous aviez le match en mains puis il vous a échappé. Comment  analysez-vous cette défaite ?
R: "On peut avoir des regrets, surtout sur notre première mi-temps qui  était de qualité, même si on aurait pu être plus ambitieux au lieu de gérer. On  s'est contenté de ce but. Au bout de 40 minutes, ils se sont calés sur notre  système (4-4-2, ndlr) mais c'est notre léthargie en deuxième mi-temps qui a été  le principal facteur de cette défaite. C'est un sacré coup d'arrêt."

Q: Avez-vous été surpris de la réaction lilloise après la pause ?
R: "Cette équipe lilloise ne pouvait pas rester sans réaction et ce n'est  pas faute de l'avoir rappelé à la mi-temps... On a subi dès les premières  minutes de la seconde mi-temps les assauts lillois. Leur première occasion nous  fragilise et puis on prend deux buts en quatre minutes et ça nous tue. On n'a  pas eu les ressources pour revenir même si on a essayé car on a fait preuve de  beaucoup de maladresses. Notre belle série se termine (trois mois sans défaite  en L1, ndlr) et j'espère qu'on aura la capacité d'en refaire une autre."

Q: Etes-vous en colère ?
R: "Oui et c'est une colère légitime car on passe à côté de quelque chose  de grand. Dès qu'on peut faire un petit break sur les équipes qui nous suivent,  on le loupe et j'espère qu'on ne va pas le regretter dans les semaines qui  viennent. Je suis très déçu de la deuxième période de toute l'équipe. Certaines  attitudes m'ont déplu. On a fait preuve d'impatience, on était toujours en  train de contester. Et on a fait preuve d'un manque d'indulgence envers les  erreurs techniques des coéquipiers. C'est un visage qu'on ne doit pas montrer  et qu'on n'avait pas montré ces dernières semaines."

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