Fletcher (OM) : "Je me disais qu'on devrait peut-être s'entraîner un peu plus"
L'international Ecossais Steven Fletcher, prêté par Sunderland à Marseille, juge peu combatifs les joueurs de Ligue 1 et reconnait avoir été surpris par le manque d'intensité à l'entraînement, raconte-t-il mercredi dans The Herald Scotland. "Comme vous pouvez le voir je suis assis au soleil la plupart de la journée", raconte-t-il encore aux reporters du quotidien écossais venus lui rendre visite en France.
A l'entraînement, faut pas forcer
"Le premier mois, on avait deux matches par semaines et on joue à 21h, ce qui est nouveau pour moi. Par contre je me disais qu'on devrait peut-être s'entraîner un peu plus. Mais les autres avaient l'air tranquille avec ça", témoigne-t-il. Ces propos font écho à ceux en leurs temps des dirigeants étrangers Leonardo et Carlo Ancelotti au Paris SG, qui avaient laissé entendre que les méthodes d'entraînement et de préparation en France n'étaient pas adaptées au haut niveau, et qu'il n'y avait pas de culture de la gagne en L1.
"Je pense que les supporteurs aiment les joueurs britanniques, souligne l'avant-centre de 28 ans. Dès qu'on perd la balle, on essaye de la récupérer. Je ne pense pas qu'ici on voit ça trop souvent. Même à l'entraînement, si un joueur perd la balle, c'est plutôt 'vas-y et rends la moi'.". Prêté cet hiver par Sunderland, avec qui il arrivera en fin de contrat cet été, Fletcher a inscrit deux buts en neuf matches sous les couleurs de l'OM, qui vit un période compliquée. Marseille est 12e au classement, à six points du premier relégable, après sa déroute contre Rennes (5-2) au Vélodrome.
Un bon championnat malgré tout
"On a beaucoup de jeunes très talentueux qui percent mais ils sont jeunes et ils ont du mal avec la pression. C'est peut-être bien d'avoir des joueurs comme moi avec un peu d'expérience. Mais c'est un bon championnat, ne vous méprenez pas. Avec énormément de jeunes très bons joueurs. Et c'est pour cette raison je pense que les clubs de Premier League suivent de nombreux gamins ici", poursuit-il.
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