Fernandez meurtri par son départ de Nancy
Jean Fernandez l'a mauvaise. "Je sentais autour de ma personne un climat délétère, un climat difficile et en plus une pression qu'on mettait aussi indirectement sur les joueurs", a-t-il déclaré dans le Canal Football Club, pour expliquer les raisons de sa démission deux jours avant un match contre Lille, assurant notamment ne pas avoir été informé des départs de Yohan Mollo pour Saint-Etienne et d'Andre Luiz pour le Brésil. "A ce moment-là, j'ai réfléchi. Le club n'a plus le courage de prendre cette initiative. Moi j'ai pris l'initiative de téléphoner au vice-président pour lui dire: 'Écoutez on arrête là je vous donne 48h pour régler le problème'", a ajouté le technicien de 58 ans.
Mais selon lui, après avoir signé sa résiliation de contrat "dans une loge de Marcel Picot", il n'a pu saluer une dernière fois le président Jacques Rousselot. "Je demande au vice-président de voir le président. On me dit: 'le président n'est pas là'. C'est la première fois en 28 ans de carrière que je vis ce genre de situation. On ne m'a pas donné l'occasion 'une' de le saluer et 'deux' de dire aux joueurs pourquoi je partais. Alors là j'ai eu mal", a-t-il souligné.
La Ligue 2 en ligne de mire
Désormais il est "dans l'état d'esprit de rebondir". "Ce que je souhaite, c'est un club de Ligue 2 avec beaucoup d'ambition pour remonter en Ligue 1. Je l'ai fait trois fois et j'ai pris beaucoup de plaisir à le faire", a-t-il expliqué. Jean Fernandez, passé par de nombreux clubs français (Marseille, Sochaux, Metz,...), était arrivé à Nancy en juillet 2011 après cinq saisons à Auxerre. Son contrat, qui initialement se terminait en juin 2013, avait été prolongé l'été dernier jusqu'en juin 2015.
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