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Exclu à Paris, Pascal Dupraz s'en prend à l'arbitrage, "microcosme d'un Etat extrêmement répressif"

Pascal Dupraz n'a pas sa langue dans sa poche, sur le terrain comme en dehors. Exclu lors du match de son équipe de Toulouse au Parc des Princes (0-0) dimanche soir, l'entraîneur du TFC s'en est pris violemment à l'arbitrage, notamment face aux critiques: "Dès lors qu'on s'exprime, on est sanctionné. C'est un Etat extrêmement répressif, l'arbitrage est le microcosme de notre Etat", a-t-il dit en conférence de presse. Ce n'était pas le seul à s'en prendre à l'arbitrage en ce dimanche.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

"Peut être que certains de mes collègues sont placides sur les bancs de touche, je les approuve. Personnellement c'est impossible, quand il y a touche pour Toulouse, il y a touche pour Toulouse. Quand il y a faute pour Toulouse, il y a faute pour Toulouse", a clamé le technicien toulousain. Renvoyé du banc par l'arbitre du match pour avoir exprimé son mécontentement après une décision, Pascal Dupraz, n'a pas apprécié qu'on ne le laisse pas prendre place en tribune, derrière son banc: "Je m'exprime mais apparemment, il ne faut pas s'exprimer, c'est la répression. Et ensuite vous ne savez pas où aller. Votre place n'est plus au stade une fois que vous vous êtes fait sanctionner. J'ai cru un instant que j'allais finir en taule".

Pour lui, impossible de se contrôler sur le bord de touche: "Peut être que certains de mes collègues sont placides sur les bancs de touche, je les approuve. Personnellement c'est impossible, quand il y a touche pour Toulouse, il y a touche pour Toulouse. Quand il y a faute pour Toulouse, il y a faute pour Toulouse".

Lyon-Dijon, l'arbitrage également montré du doigt

Cette sortie médiatique fait écho à celle des joueurs de Dijon, battus (4-2) à Lyon un peu plus tôt le même jour. "Le problème est que Dijon est un club qui monte, un promu, et on se fait 'entuber' à chaque match", a déclaré vertement Florent Balmont, l'expérimenté milieu de terrain du club, formé à Lyon. "OK, Lyon mérite de gagner, ils se sont procurés beaucoup plus d'occasions que nous mais au bout d'un moment il faut arrêter", avait dit le gardien de but Baptiste Reynet. "On est un petit club, si on nous aide pas, si les arbitres ne nous respectent pas, on ne va pas aller bien loin".

Des propos qui ont fait réagir Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, via son moyen préféré, Twitter.

Reste qu'avec un penalty inscrit par Lacazette en fin de match, qui offrait l'avantage aux Lyonnais (3-2), l'OL a bénéficié de son 12e penalty de la saison. Soit un toutes les 195 minutes de jeu. C'est plus que n'importe quelle équipe des cinq plus grands championnats, selon L'Equipe et Opta.

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