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Evian joue encore un mauvais tour au PSG

Six jours après sa première victoire de la saison contre Bastia (2-0), le PSG a montré un tout autre visage sur la pelouse de la lanterne rouge Evian (0-0). Les Franciliens, incapables de mettre de la folie dans le jeu, ont même failli craquer dans les dernières minutes. Paris manque la belle occasion qui lui était offert de prendre la tête de la Ligue 1.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Blaise Matuidi n'a jamais su se sortir du marquage des Haut-Savoyards. (JEFF PACHOUD / AFP)

Décidément, le PSG perd tous ses moyens lorsqu'il joue Evian. Vendredi, en ouverture de la 3e journée de Ligue 1, les Parisiens ont de nouveau buté sur l'ETG (0-0), leur bête noire ces deux dernières saisons (une seule victoire en quatre matches joués à Annecy). Le club de la Capitale, obligé de composer sans Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic, a été sauvé par Salvatore Sirigu en toute fin de rencontre. Le PSG, après ce nul, stagne au classement. Pour ne rien arranger, il devra se passer de Yohan Cabaye face à l'ASSE dimanche prochain, après son expulsion justifiée (61e).

Malgré une très nette domination dans le jeu (75% de possession), le PSG ne s'est pratiquement pas montré dans la surface de Jasper Hansen, (seulement quatre ballons dans les six mètres en première période). Edinson Cavani, en l'absence d'Ibra, a cependant eu quelques occasions à se mettre sous la dent. Mais comme souvent l'Uruguayen ne les a pas concrétisés (23e, 27e, 71e). Lucas n'a pas été plus en réussite (46e) sur un service millimétré d'un Pastore peu à son avantage.

Désireux de fermer les vannes, après le clinquant 6-2 encaissé le week-end dernier à Rennes, Pascal Dupraz est parvenu à neutraliser le PSG en manque d'inspiration. Les Haut-Savoyards, après l'expulsion de Cabaye sanctionné de deux cartons jaunes mérités, n'ont toutefois pas su en profiter pour réaliser le hold-up. Sirigu n'y est d'ailleurs pas étranger. Peu sollicité pendant 90 minutes, le portier du club de la Capitale a répondu présent dans le temps additionnel sur une frappe de Benezet (90e+2) qui filait en lucarne. Le PSG le sait, à Evian, il ne méritait pas mieux.

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