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Reims-PSG : réduits à 10 après l'expulsion de Sergio Ramos, des Parisiens agacés concèdent le nul au terme d'un match heurté

Le Stade de Reims a décroché le match nul (0-0) lors de la venue du Paris Saint-Germain, samedi, pour le compte de la 10e journée de Ligue 1. 

Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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L'attaquant du PSG Kylian Mbappé saute au-dessus du défenseur de Reims Andreaw Gravillon, lors du match de la 10e journée de Ligue 1 entre Reims et Paris le 8 octobre 2022. (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

Le PSG a concédé un nul laborieux à Reims (0-0), samedi 8 octobre, pour le compte de la 10e journée de Ligue 1. La prestation d'ensemble, insuffisante, n'a pas été facilitée par l'expulsion de Sergio Ramos, trop véhément envers l'arbitre (41e). Mais la gestion des émotions des joueurs parisiens interroge et témoigne, pour la première fois cette saison, d'une certaine nervosité. A l'arrivée, Paris, privé de Lionel Messi et Neymar au coup d'envoi, s'en tire plutôt bien avec ce point à Auguste-Delaune.

Car même à onze, ce Paris-là n'a pas été impérial. Marquinhos et Danilo Pereira ont dégagé une sérénité toute relative, et les rares opportunités de contre-attaque dans le premier acte ont été trop rapidement avortées par des mauvais choix. Le pressing haut de Rémois décomplexés mais terriblement maladroits (24 tirs mais seulement 4 cadrés !) a gêné un PSG sans réelles idées. Le turn-over opéré par Christophe Galtier n'a pas été une franche réussite, les apports de Fabian Ruiz et Carlos Soler ayant été, au mieux, minimes.

Paris minimaliste, Reims maladroit

Par la suite, Paris est tombé dans une nervosité criante. Le carton rouge reçu par Ramos est intervenu après une faute anodine de Marco Verratti loin de son but. La fin de match a été marquée par deux échauffourées impliquant les deux équipes, qui ont conduit à des cartons jaunes pour Achraf Hakimi, Neymar et Kylian Mbappé.

L'agacement de l'attaquant français, souvent esseulé, peut aussi s'interpréter comme une frustration au vu de la tournure des évènements. Peu en vue (2 tirs), il a manqué son seul duel avec Yehvann Diouf (32e). Les vagues rémoises incessantes, mais souvent inoffensives, se sont également heurtées à un grand Gigio Donnarumma. Et de l'autre côté du terrain, les rares opportunités, insufflées après l'entrée de Neymar, n'ont pas abouti.

Ces Parisiens sans ressort peuvent se mordre les doigts de ne pas avoir profité du faux pas de l'OM contre Ajaccio. Au lieu de quoi, ils restent à portée des Phocéens qu'ils recevront sans Ramos ni Kimpembé, blessé.


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