Bordeaux mise sur un nouvel élan avec Ramé
Lyon, Montpellier, Lille ou encore Rennes ont tous fait le choix de remplacer leur entraîneur en cours de saison. En perdition dans les méandres du bas de tableau comme c'était le cas de Montpellier ou Lyon, en manque de confiance comme c'était le cas à Lille ou Rennes, tous ces clubs avaient besoin d'un vent nouveau. A Lille, Frédéric Antonetti a su remettre d'aplomb une formation qui pointait à la 16e place, et pointe désormais au 9e rang.
Un vent de fraîcheur
A Montpellier, les remplaçants de Rolland Courbis, Pascal Baills et Bruno Martini n'ont pas su relever le défi, et après trois matches, Frédéric Hantz a débarqué pour là encore insuffler un nouvel élan, un nouvel état d'esprit. De sa position de relégable (18e), le club héraultais s'est retrouvé dans une situation un peu plus confortable (15e), et même si rien n'est encore joué, la dynamique est plus positive.
Parfois, ce n'était pas forcément le classement qui affolait les dirigeants, mais l'ambiance au sein d'un groupe. Rennes qui vise les places européennes, se trouvait toujours 6e lorsque Philippe Montanier a été démis. Mais il ne faisait plus l'unanimité au sein des Rouge et Noir qui ne gagnaient plus depuis 10 rencontres d'affilée, et notamment après la défaite en Coupe de France face à Bourg-Péronnas (1-3). Depuis, le classement en L1 n'a pas vraiment évolué (5e), mais Rolland Courbis a visiblement su redonner un peu de passion aux joueurs rennais.
Le renouveau avec un ancien
A Bordeaux, les dirigeants ont eux aussi fait le pari du renouveau, même si Ulrich Ramé faisait partie des murs… Jusqu'alors "responsable de la performance du centre de formation" des Girondins, l'ancien gardien emblématique du club se voit donc confier les rênes d'une équipe en manque de repères. 14e à seulement cinq points de la zone rouge, le 7e budget du championnat n'est pas là où ses supporteurs l'attendaient.
Mais cette fois, l'arrivée d'un nouveau visage sera-t-elle suffisante pour assister à un rebond de Bordeaux ? La réponse est loin d'être évidente, d'autant que si Willy Sagnol n'a pas toujours convaincu dans ses choix et sa communication, il a du faire face à une série de blessures et de suspensions qui auraient dérouté plus d'un tacticien. Ramé et le nouveau staff constitué d'Eric Bédouet, Pierre Espagnol et Matthieu Chalmé devront redonner de l'envie à un groupe qui avait perdu confiance.
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