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Bordeaux, l'heure du rattrapage

Après un début d'année 2014 compliqué, les hommes de Françis Gillot ont l'occasion de recoller aux places européennes, ce mercredi soir face à Lorient (18h30, match en retard de la 24e journée).
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Henri Saivet (Bordeaux) (NICOLAS TUCAT / AFP)

Bordeaux ne connaît pas de juste milieu. Après un mois de décembre des plus prolifiques - au cours duquel les Girondins ont enchaîné 6 matches sans défaite (dont 4 victoires) - les joueurs de Françis Gillot ont repris leurs "bonnes habitudes". Sur les 6 rencontres disputées depuis la reprise (le 11 janvier), les Marines et Blancs ont été défaits 4 fois (contre Toulouse, Bastia, Paris et Reims), triomphant des seuls Saint-Etienne et ETG. Vous avez dit irrégulier ? 

Y a t-il un malaise Hoarau ?

Samedi dernier, les Bordelais ont donc obtenu face à Evian TG (2-1) leur deuxième succès en championnat depuis le début du mois de janvier. Si leur victoire sur le 17e de Ligue 1 leur permet de rester au contact du peloton de tête (à 6 points de Marseille, 5e), les pensionnaires de Chabban-Delmas n'ont pas réglé tous les problèmes entrevus ces dernières semaines. Bien que globalement dominateurs, les Girondins restent assez largement inefficaces, la faute à un déchet trop important (5 tirs cadrés sur 15 contre les Hauts-Savoyards) et à des attaquants pas assez "tueurs". Henri Saivet, 2e buteur contre les hommes de Pascal Dupraz, n'avait plus marqué depuis... octobre 2013.

Quant à Guillaume Hoarau, pourtant loué pour ses premières prestations convaincantes, on se demande s'il ne fait pas plus de mal que de bien à son équipe, tant sa grande carcasse incite ses partenaires à balancer le cuir loin devant. Pour expliquer les performances en demi-teinte de l'ancien attaquant du PSG, Françis Gillot n'hésite à invoquer le manque de fraîcheur : "Il nous manque une profondeur de banc pour pouvoir remplacer les attaquants en deuxième période", a confié l'homme qui ne souriait jamais. "Hoarau et Diabaté ne sont pas à 100%. Or, je dois en faire jouer au moins un."

"On n'a plus de joker"

Et ce n'est pas Diego Rolan, en phase de reprise depuis sa lésion aux ischio-jambiers contractée contre Saint-Etienne le 26 janvier dernier, qui permettra au coach girondin de faire souffler ses attaquants. Face à Lorient, Jussié et Abou Traoré seront également indisponibles. 

Au moment d'affronter les Merlus - et Sochaux dans quelques jours -, l'encadrement du club au scapulaire a évidemment conscience que les échéances qui se profilent cette semaine seront décisives :"si l'on ne gagne pas ces deux prochains matches, ce sera de plus en plus compliqué pour nous, car les autres vont prendre des points. Et il ne restera plus beaucoup de journées derrière... On n'a plus de joker".

Devant - excepté le PSG et Monaco déjà hors de portée - Marseille, Lille, Saint-Etienne et Lyon tiennent le rythme. Il est peut-être temps pour les partenaires de Cédric Carrasso de sortir une série de victoires de derrière les fagots. Après tout, ce n'est pas comme s'ils l'avaient déjà fait en décembre dernier. 

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