Cet article date de plus de quatorze ans.

Aulas: "Puel pas menacé aujourd'hui"

L'entraîneur de Lyon, Claude Puel, est "menaçable", a estimé lundi le président de l'OL Jean-Michel Aulas , dont le club est 17e de Ligue 1 après sa défaite dimanche à Bordeaux (2-0), se donnant jusqu'à fin octobre pour prendre une décision. "Il est remplaçable comme tous les entraîneurs d'un grand club mal classé. Il est menaçable mais pas menacé", a souligné M. Aulas dans deux entretiens accordés à OLTV et à L'Equipe.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

"Nous n'avons que cinq points actuellement. Nous sommes à huit longueurs du leader, Saint-Etienne. Fin octobre, après avoir affronté Arles-Avignon, je me sens capable, sans remettre en cause mes valeurs d'intégrité et d'équité, de dire aux supporteurs si leur intuition est pertinente. Nous aurons disputé dix matches de championnat et trois de Ligue des champions", a expliqué JMA. Il a précisé que le coût d'un échec concernant les deux objectifs du club -être champion et aller loin en Ligue des champions- "serait infiniment supérieur" à celui d'une séparation avec l'entraîneur. "Il y a urgence. Nous ne sommes pas là où il faut. Faut-il débarquer Claude Puel demain matin ? Aujourd'hui, cette solution n'a pas lieu d'être. J'espère que cela ne sera jamais le cas. Cela voudrait dire que nous sommes mal placés", a tempéré Jean-Michel Aulas , estimant que "Puel était aujourd'hui l'homme de la situation".

Jean-Michel Aulas a également souligné l'importance "du 100e derby contre le leader Saint-Etienne, samedi, que l'on n'a pas le droit de perdre à Gerland". "Je demande à tous ceux qui aiment l'OL d'être derrière nous. Nous devons absolument gagner", a affirmé le président du club qui n'a cependant pas apprécié les critiques de certains supporters: "S'ils ne sont pas d'accord avec ce que je fais, ils ne sont pas obligés de venir au stade". Rappelant également dans L'Equipe que depuis son arrivée à la tête de l'OL, il n'a "perdu qu'un seul derby à Lyon (0-2 le 26 février 1993)", JMA ne l'envisage pas du tout pour samedi: "Ca m'avait mis de mauvaise humeur pendant au moins un an". Bis repetita cette saison ?

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.