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Ligue 1 : le PSG prend la main sur la Ligue 1 après sa victoire à Marseille (3-2)

Les Olympiens paraissent hors course pour le titre.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Le joueur du PSG Blaise Matuidi félicité par ses partenaires lors du match OM-PSG, le 5 avril 2015. (BORIS HORVAT / AFP)

Toute l'actualité de votre club après la 31e journée de Ligue 1 disputée les 3, 4 et 5 avril, résumée en deux phrases, pas toujours sympas. 

1- PSG 62 points (vainqueur 3-2 du choc face à l'OM). Le PSG est l'équipe de Ligue 1 qui gagne le plus de points quand elle est menée au score. Mais pourquoi cette impression de nonchalance au début des rencontres ? Cette fois encore, ils s'en sortent sur deux coups du sort. Mais le destin se venge : l'équipe parisienne a encore fini avec trois blessés (Motta, David Luiz et Cavani), alors qu'elle a un calendrier démentiel.

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2- Lyon 61 (vainqueur de Guingamp 3-1). Avec Lacazette et Fékir d'entrée de jeu, Lyon carbure à 2,45 points de moyenne. Ça s'est senti. Et, mine de rien, Lyon a déjà fait mieux que la saison dernière alors qu'il reste sept journées à disputer.

 

Les Lyonnais Jordan Ferri et Clinton Njie fêtent la victoire de leur club à Guingamp, le 4 avril 2015.  (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

3- Marseille 57 (battu par le PSG 2-3). La vérité sort de la bouche de Dimitri Payet, interrogé à la fin du match sur Canal +.  "Si on joue comme ça jusqu'à la fin de la saison, on ne sera pas loin." C'est juste. Physiquement, le système mis en place par l'entraîneur Marcelo Bielsa, qui repose sur une grosse débauche d'énergie, trouve ses limites après l'heure de jeu.

4- Monaco 54 (tenu en échec par Saint-Etienne 1-1). "Pas brillant, pas mauvais, résume Jérémy Toulalan, le milieu défensif monégasque dans L’Equipe. C’est l’impression avec laquelle on ressort de 90% des matchs du club de la principauté.

5- Saint-Etienne 53 (ramène un point de Monaco 1-1). Mine de rien, les Verts restent sur une série de 7 matchs sans défaite (3 victoires, 4 nuls), toutes compétitions confondues. S’ils finissent la saison au sprint comme l’an passé, ils peuvent toujours rêver de Ligue des champions.

6- Bordeaux 51 (vainqueur à la dernière seconde de Lens 2-1). Bordeaux, l'équipe qui finit très fort ses matchs. 

7- Montpellier 48 (vainqueur en fin de match de Bastia 3-1). "Je suis plutôt fier", dit Rolland Courbis en conférence de presse. Il y a de quoi : avec 22 points, Montpellier est la meilleure équipe de la phase retour. Avec un match en retard, s'il vous plaît.

8- Lille 44 (vainqueur de Reims 3-1). Le Losc a réussi à marquer trois buts, malgré la maladresse chronique de son avant-centre Divok Origi dans l'exercice des penalties. Et pourtant, Origi a empêché un de ses partenaires de le tirer à sa place.

9- Rennes 42 (écrase le voisin lorientais 3-0). Grâce à ce succès, Rennes assure son maintien en L1... et assure sa place de leader du championnat de la Bretagne (élargie) contre Lorient, Guingamp et Nantes. 

10- Nantes 40 (battu dans les arrêts de jeu par Caen 1-2). Les Canaris ont globalement assuré leur maintien, avec 40 points. Ça tombe bien : le calendrier offrira Saint-Etienne et l'OM au menu des Canaris. 

11- Guingamp 39 (battu par Lyon 1-3). Rapidement réduits à dix, les Guingampais n'ont pas sombré. Ce qui suffit au bonheur de l'entraîneur Jocelyn Gourvennec, conscient que son équipe ne boxait pas dans la même catégorie : "On est tombés sur une équipe bien plus forte que nous, sans surprise, qui a été efficace. A 3-0 et dix contre onze, ça aurait pu finir en valise, ça n'a pas été le cas."

12- Caen 38 (vainqueur dans les derniers instants à Nantes 2-1). Caen n'avait jamais gagné à Nantes. Maintenant, c'est fait, et ça vaut bien un selfie dans les vestiaires visiteurs.

13- Nice 38 (tenu en échec par Evian TG 2-2). Les Niçois ne sont pas encore sauvés, et l'égalisation concédée par les Aiglons sur une absence de marquage en fin de match a plombé l'ambiance. "A domicile, dans notre situation, on se doit de prendre les trois points", peste le milieu de terrain Valentin Eysseric sur beIN Sports.

14- Bastia 37 (battu à Montpellier 1-3). Le Bastia flamboyant de l'hiver tousse un peu alors que se profile la finale de la Coupe de la Ligue samedi 11 avril. Les joueurs avaient-ils la tête ailleurs ? Non, pour l'entraîneur Ghislain Printant, dont l'équipe a été battue par plus forte qu'elle. "On perd face à l'une des meilleures équipes du championnat sur phase retour. Même si on n'a pas été largués", veut-il croire.

15- Evian TG 36 (accrocheur à Nice 2-2). "On va s'accrocher. On va continuer à espérer atteindre les 40 points pour entrevoir la lumière", lâche un Pascal Dupraz remonté par le but niçois (hors-jeu) et des fautes répétées des Aiglons sur ses joueurs.

Le défenseur d'Evian TG Kassim Abdallah (à droite) réagit vivement face au Niçois Eric Bauthéac (à gauche), lors du match Nice-ETG, le 4 avril 2015.  (VALERY HACHE / AFP)

16- Reims 35 (dominé par Lille 1-3). Prestation encourageante, mais nouvelle défaite pour les Champenois. L'entraîneur Jean-Luc Vasseur est confiant : "On n’a pas assez de points à mon avis, mais l’équipe a vraiment envie de continuer, je suis pratiquement sûr que l’on va s’en sortir."

17- Lorient 34 (écrasé par Rennes 0-3). Quand une équipe prend une rouste face à un voisin, le discours du coach est à peu près toujours le même. Celui de Sylvain Ripoll, coach des Merlus, ne vous surprendra pas : "On a pris une leçon d'efficacité. On n'a pas respecté nos fondamentaux."

18- Toulouse 32 (surpris à Metz 2-3). L'effet Dominique Arribagé, entraîneur du TFC depuis deux matchs, a fait long feu. "Je suis persuadé qu'on va s'en sortir", martèle-t-il à l'issue de la rencontre.

19- Metz 26 (vainqueur de Toulouse dans le match de la peur 3-2). "Le week-end de Pâques, c'est celui de la résurrection, je crois. Et c'est la résurrection du FC Metz", ironise Albert Cartier, le coach lorrain, dont l'équipe a gagné pour la première fois en 18 journées.

20- Lens 25 (surpris à la dernière seconde par Bordeaux 1-2). L'entraîneur Sang et Or partage le sentiment des spectateurs de la rencontre : "Je me demande comment nous avons fait pour perdre ce match". Cette défaite, c'est sans doute celle de trop pour les Nordistes : "C’est utopique de parler de maintien alors que l’on est incapable de gagner un match."

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