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Ligue 1 : le PSG en démonstration, seul Monaco s'accroche

Les Parisiens se sont rattrapés de leur couac à Evian avec une victoire écrasante contre Sochaux (5-0).

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 6min
L'attaquant du PSG Edinson Cavani saute de joie après son but contre Sochaux, le 7 décembre 2013 au Parc des princes.  (FRANCK FIFE / AFP)

Toute l'actualité de votre club après la 17e journée disputée les 6, 7 et 8 décembre, résumée en deux phrases, pas toujours sympas.

1- PSG, 40 points (vainqueur de Sochaux 5-0). Après la défaite surprise à Evian Thonon Gaillard (0-2) en milieu de semaine, "les joueurs ont donné la meilleure réponse sur le terrain", analyse Laurent Blanc. "On voulait rebondir, on voulait réagir", renchérit le gardien Salvatore Sirigu, impeccable contre les Sochaliens.

2- Monaco 38 (petit vainqueur d'Ajaccio 1-0). Les Monégasques, poussifs vainqueurs d'Ajacciens venus pour défendre, récupèrent la place de dauphin. A la fin du match, concert de "le championnat est encore long" ou "il ne faut pas s'enflammer".

2- Lille 36 (battu à Bordeaux 0-1).Après trois victoires 1-0, Lille s'est incliné sur le même score à Bordeaux, sur un but contre son camp. Le gardien des Dogues, Vincent Enyeama, ne battra pas le record d'invincibilité en Ligue 1. Les joueurs ont eu droit à une soufflante de l'entraîneur René Girard, dans le vestiaire : "On a fait un non-match. Quand on ne joue pas, on ne peut pas gagner. Je suis déçu du comportement, on n'a pas réussi à faire deux passes consécutives face à une équipe plus agressive mais pas meilleure que nous."

4- Nantes 29 (vainqueur à Marseille 1-0). L'entraîneur nantais, Michel Der Zakarian, continue à tenir un discours à la Guy Roux. Et ça lui réussit : "La priorité c'est le maintien, il nous manque cinq victoires pour y arriver. Après si on peut faire plus..."

5- Marseille 27 (surpris à domicile par Nantes 0-1). La deuxième défaite de rang de l'OM, la quatrième défaite à domicile de la saison, a été celle de trop pour Élie Baup. La moyenne de durée de vie des entraîneurs de l'OM ne s'améliore pas : toujours autant d'un an et demi.

6-Bordeaux 27 (vainqueur de Lille 1-0). Comment motiver ses troupes, par Francis Gillot, le coach girondin : "J'ai fait un pari, il faut que je l'exauce donc je vais inviter toute l'équipe à manger, je suis très content de le faire. "

7- Reims 25 (vainqueur dans les arrêts de jeu de Nice 1-0). Le public n'est pas venu, les joueurs se sont fait désirer. Sifflé, c'est l'avant-centre Gaëtan Charbonnier qui inscrit le but vainqueur en fin de rencontre. Avant cela, Reims n'avait cadré qu'un tir, contre 11 aux Niçois...

8- Saint-Etienne 24. Match contre Evian reporté à cause du gel à l'année prochaine.

Le thermomètre annonce -1,7°C sur la pelouse de Saint-Etienne, le 7 décembre 2013.  (PHILIPPE MERLE / AFP)

9- Guingamp 23 (ramène un point de Valenciennes 1-1). "On était venu pour gagner contre un Valenciennes en plein doute. Si on insiste un peu, ça peut passer. Mais ça reste un bon point de pris à l'extérieur contre un concurrent direct au maintien. Avec un Guingamp plus audacieux, ça peut passer."

10- Lyon 23 (vainqueur de Bastia 3-1). "C'est bien de repasser dans la première partie du tableau", se félicite Rémi Garde, le coach des Gones. Effectivement, cela ne leur était arrivé que trois fois sur les dix dernières journées. 

11- Lorient 23 (vainqueur de Rennes 2-0). Sylvain Ripoll, l'entraîneur adjoint, remplace Christian Gourcuff, qui se remet d'une opération à une hanche. "Le groupe est logiquement récompensé des efforts qu'il fournit actuellement." Quatre victoires de suite, et cinq matchs de suite sans prendre de but, du jamais vu chez les Merlus !

12- Bastia 23 (battu par Lyon à domicile 1-3). L'invincibilité bastiaise à domicile n'est plus. "On a payé cette semaine à trois matches et c'est là qu'on voit la différence entre nous et Lyon, entre un pauvre et un riche avec un banc important", soupire l'entraîneur corse Frédéric Hantz.

13- Rennes 21 (battu par Lorient 0-2). "On peut quand même être fier de nous", estime le milieu de terrain rennais Jean II Makoun. Certes, son équipe a joué 83 minutes en infériorité numérique, en n'étant pas ridicule dans le jeu. Mais est-ce suffisant pour une équipe ambitieuse qui a pris 5 points sur 18 possibles ?

14- Toulouse 21 (tenu en échec par Montpellier 1-1). Comment résumer un match où son équipe ne s'est réveillée qu'en seconde période ? Alain Casanova : "je retiens notre rage de vaincre pour revenir même si j'aurai préféré que l'on mette plus d'intensité dès le départ", 

15- Evian 19. Match à Saint-Etienne reporté à une date ultérieure en raison du gel.

16- Nice 17 (battu sur le fil à Reims 0-1). Claude Puel encaisse avec philosophie sa septième défaite consécutive. Chaque semaine, le bouillant entraîneur niçois sort la langue de bois. Si ça n'en est pas, ça y ressemble beaucoup. "Le scénario nous encore une fois défavorable. J'ai trouvé qu' on était bien en place, qu'on a été très courageux. Je ne sais pas s'ils ont eu une occasion franche en dehors du but. On a fait le match qu'il fallait."

17- Montpellier 16 (s'est rassuré en prenant un point à Toulouse 1-1). La dernière victoire de Montpellier remonte toujours au 6 octobre. En revanche, le dernier carton rouge montpelliérain date de 40 minutes. C'est le 10e de la saison. Pas mal, en 17 journées !

18- Valenciennes 11 (bêtement rattrapé par Guingamp 1-1). Ariel Jacobs, l'entraîneur de Valenciennes, n'a toujours pas gagné à domicile. Comme d'habitude, VA se fait rattraper en fin de match après avoir ouvert le score. "On ne sera pas l'équipe à dix occasions par match, mais les occasions qu'on a, il faut aller au bout", peste l'entraîneur belge.

Les Valenciennois célèbrent un but contre Guingamp, le 7 décembre 2013. (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

19- Ajaccio 9 (battu à Monaco 0-1). La dernière victoire ajaccienne remonte au 25 septembre. Depuis, 3 nuls et 8 défaites, et le total famélique de 3 buts marqués loin de ses bases.

20- Sochaux 8 (laminé par le PSG 0-5). Hervé Renard, le coach doubiste, a compris que tout était perdu quand son équipe a encaissé un but au quart d'heure de jeu. "C'est le tarif maison malheureusement. On essaye de trouver l'équation et la solution quand on vient au Parc des Princes. La clé, c'est sans doute de ne pas encaisser de but rapidement." La dernière victoire à cinq buts d'écart des Parisiens ? Contre Sochaux (6-1) en janvier 2012. Quand ça veut pas...

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