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Le Real Madrid bat son record de victoires consécutives

En s’imposant à Malaga (1-2) samedi, grâce à des réalisations de Karim Benzema et de Gareth Bale, le Real Madrid n’a pas seulement conforté sa première place en Liga. Il a signé sa 16e victoire consécutive toutes compétitions confondues. Une série inédite dans l’histoire du club merengue. Le Barça, qui se déplacera à Valence dimanche, pour le compte de cette 13e journée, pointe à cinq longueurs du leader madrilène.
Article rédigé par franceinfo
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La joie de Benzema et Ronaldo (JORGE GUERRERO / AFP)

Jamais, dans sa riche histoire, le Real Madrid n’avait aligné une telle série. Jamais, en 112 ans, les Merengue n’avaient enchaîné seize victoires consécutives toutes compétitions confondues. Samedi, l’équipe de Carlo Ancelotti a écrit en lettres majuscules une page que les socios madrilènes ne sont pas prêts d’oublier.

En soi, gagner à Malaga (1-2) n’est pourtant pas la perf’ du siècle. Sauf que ces trois points, qui s’ajoutent aux trente déjà en poche, font de ce Real 2014-2015 un rouleau compresseur, un vrai. Encore un chiffre pour l’illustrer ? Les Madrilènes ont gagné leurs dix derniers matches de Liga. Et en attendant le déplacement du Barça à Valence, dimanche, ils ont cinq longueurs d’avance sur leur rival blaugrana.

Ronaldo double passeur

La fête aurait été plus complète si Cristiano Ronaldo avait franchi le cap des 200 buts dans le championnat espagnol. Il aurait fallu que le Ballon d’Or signe un triplé. Ça attendra, il s’est contenté de deux passes décisives. La première à destination de Karim Benzema, qui a signé sa 8e réalisation de la saison en Liga (0-1, 18e). La seconde pour Gareth Bale (0-2, 83e), qui a attendu les dernières minutes pour mettre le Real à l’abri puis céder sa place à Chicharito.

Auparavant, Cristiano Ronaldo, l’homme aux 20 buts en 11 matches, avait buté sur Carlos Kameni (12e). Rideau. Puisqu’il a vite trouvé la faille, le Real eu qu’à gérer son avance en seconde période. Depuis le banc, Raphaël Varane a vu la paire Pepe-Ramos tenir la barraque. Même si l’expulsion d’Isco (87e), le poteau de Juanpi (88e) et la tête Roque de Santa Cruz (1-2, 90e+2) ont fini par donner des sueurs froides au Real. Trop tard. Il en fallait plus, beaucoup plus, pour le faire chuter.

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