FC Barcelone-Real Madrid : Le onze idéal du Clasico
Gardien : Marc-André Ter Stegen
Le portier allemand du Barca a certes pris plus de buts que son homologue du Real Madrid (9 contre 5), mais il a également plus joué (10 matches disputés contre 7) et a surtout été plus sollicité avec 35 tirs cadrés subis contre "seulement" 23 pour Keylor Navas. De plus, Marc-André Ter Stegen a plus de "clean sheets" à son actif (5) que le gardien merengue (2). Son jeu au pied, vraie caractéristique chez les gardiens du Barca, est également meilleur que celui du Costaricien.
Défenseurs : Dani Carvajal-Raphaël Varane-Sergio Ramos-Marcelo
Difficile de ne pas mettre toute la défense madrilène. A droite, Dani Carvajal est un vrai spécialiste du poste contrairement à Sergi Roberto. Le jeune catalan a remplacé Daniel Alves parti à la Juve et s’adapte, plutôt bien, au poste de latéral, mais il reste un milieu de formation et peut plus souffrir dans les duels que Carvajal. Dans l’axe, la paire Varane-Ramos ou Pepe-Ramos est au-dessus de la paire catalane. Qu’importe celle qui est alignée d’ailleurs. Javier Mascherano est vieillissant, Gerard Pique est le pilier de la défense blaugrana, mais il est moins fiable que Sergio Ramos, son compère de la charnière en sélection (seulement un duel sur deux gagné depuis le début de la saison quand Ramos en remporte trois sur quatre). Samuel Umtiti s’est très bien acclimaté au jeu du Barca, mais il est un ton en dessous de Raphaël Varane qui a parfaitement réagi après une saison compliquée. Ses envies de départ cet été se sont évaporées et désormais il a toute la confiance de Zidane. Enfin à gauche, il y avait un vrai match entre Jordi Alba et Marcelo, mais le Brésilien l’emporte d’un cheveu.
Milieux : Toni Kroos-Luka Modric-Andres Iniesta
Il y avait l’embarras du choix au milieu de terrain. Des stars à tous les postes pour la ligne de trois : Busquets, Rakitic, Kovacic, Iniesta, Kroos, Modric. Difficile de choisir. Mais au finish, Toni Kroos s’installe en sentinelle en lieu et place du joueur du Barça. L’Allemand sera absent ce samedi sur la pelouse du Camp Nou, mais en pleine possession du moyen, il est la plaque tournante du jeu madrilène. Sergio Busquets, lui, comme son équipe, marque le pas ces dernières semaines. Pour les deux postes de relayeurs, associer les artistes Luka Modric et Andres Iniesta est tentant. Le Croate a moins de coffre que son compère Ivan Rakitic, très utile pour compenser les déplacements de Messi, mais balle au pied, quel régal. Ce spécialiste de l’extérieur du pied éclaire le jeu merengue. Comme Iniesta éclaire celui du Barça et ce n’est pas un hasard si son absence, depuis le match contre Valence, a fait balbutié le club catalan. Annoncé apte pour le Clasico, son retour est une bénédiction pour les socios catalans.
Attaquants : Lionel Messi-Luis Suarez-Cristiano Ronaldo
Que des stars. Et forcément des déçus. Gareth Bale, Neymar, Karim Benzema, Alvaro Morata, le banc des remplaçants aurait fière allure et ferait une ligne d’attaque incroyable pour tous les clubs du monde. Mais comment se passer des deux meilleurs joueurs du monde (Messi et Ronaldo) et du meilleur numéro 9 actuel ? La présence de Lionel Messi et de Cristiano Ronaldo est indiscutable. Les deux sont les meilleurs buteurs de Liga (10 pour le Portugais, 9 pour l’Argentin). Messi est le meilleur buteur de l’année 2016 (47 réalisations), Cristiano Ronaldo a pratiquement tout gagné et reste sur un triplé spectaculaire contre l’Atletico Madrid. Bref, le meilleur joueur du monde et l’autre meilleur joueur du monde (qui est qui? A vous de choisir) ont leur place attitré sur les ailes. Dans l’axe, on trouve Luis Suarez. L’Uruguayen est le deuxième meilleur buteur sur l’année civile (44 réalisation) et le troisième de Liga actuellement (8 réalisations). Son activité, son sens du but et son poids sur les défenses le place devant Karim Benzema, même si ce dernier a un profil plus joueur qui collerait peut-être mieux à ses deux compères de l’attaque de cette équipe fantasmée.
Entraîneur : Zinédine Zidane
Pourquoi Zinédine Zidane ? Parce que les chiffres parlent pour lui. Une série de 32 matches sans défaite qui dure depuis le mois d’avril. Une réussite incroyable depuis son arrivée à la tête du Real début janvier avec 27 victoires en 33 matches, une victoire en Ligue des champions et un succès en Supercoupe d’Europe. On peut difficilement faire mieux. Luis Enrique, lui, connaît quelques galères et n’arrive pas à redonner au Barca l’intensité qui avait conduit au triomphe catalan lors de la saison 2014-2015.
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