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Epreuve de force basque pour le Barça

En quête d'un cinquième titre cette saison, Barcelone va se heurter deux fois à l'Athletic Bilbao en finale de la Supercoupe d'Espagne (match aller ce vendredi au Pays Basque, retour lundi en Catalogne) avant de retrouver ce même adversaire le 23 août prochain pour l'ouverture de la Liga !
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Gare à l'indigestion pour le Barça. Affronter trois fois l'Athletic Bilbao en l'espace d'une semaine, ce n'est pas un programme minceur. Le double affrontement avec les "Lions de San Mames" en Supercoupe était certes prévu de longue date puisque ces derniers étaient déjà les finalistes malheureux de la Coupe d'Espagne face aux Catalans mais le calendrier n'a pas été tendre en resservant une louche de basque supplémentaire au champion en titre dès la première journée de la Liga. Avant de penser à bien rentrer dans le championnat, le club de Luis Enrique doit déjà se focaliser sur ce double duel face en Supercoupe. Pour cela, l'entraîneur possède une bonne base de réflexion : le dernier match de ses joueurs contre le FC Séville en finale de la Supercoupe d'Europe et cette victoire arrachée dans les dernières minutes après une rencontre aux multiples rebondissements (5-4 a.p). 

L'arrière-garde catalane, en particulier, a montré des signes de fébrilité. Peu convaincant face aux Andalous, Jérémy Mathieu ne sera d'ailleurs pas aligné au coup d'envoi à San Mames.  "Il faudra analyser ce qui s'est passé", a reconnu Luis Enrique. Paradoxalement, l'entraîneur peut peut-être se réjouir de cette victoire au  forceps, qui montre à ses joueurs qu'ils ne joueront pas de matches faciles  cette saison. "C'est un exemple clair de la difficulté de gagner des titres", a résumé le technicien asturien. Par bonheur pour Luis Enrique, le Barça a une assurance-vie: Lionel Messi  semble revenu de ses vacances en pleine forme, malgré la déception de sa finale de Copa America perdue avec l'Argentine cet été. 

"Si Messi  n'est pas imparable, il est quasiment imparable..."

En l'absence de Neymar (oreillons), le quadruple Ballon d'Or argentin a été  la principale menace barcelonaise mardi contre Séville, marquant sur deux coups  francs magistraux et amenant le but décisif de Pedro sur une autre tentative  repoussée par le gardien. Bref, trois mois après la finale de Coupe du Roi contre l'Athletic, où il  avait réussi un slalom d'anthologie pour ouvrir le score, Messi  reste l'arme  N.1 du Barça. D'ailleurs, fin mai, l'entraîneur de Bilbao Ernesto Valverde s'était montré  fataliste: "Si Messi  n'est pas imparable, il est quasiment imparable..."

S'il est dans l'un de ces bons jours (et ils sont nombreux), l'Argentin pourrait bien de nouveau être la pièce maîtresse vers un cinquième titre pour le Barça en cette saison de gloire qui l'a déjà vu remporter la Ligue des Champions, la Liga, la Coupe d'Espagne et la Supercoupe d'europe. Un succès contre les Basques et les Blaugrana ne serait plus qu'à une marche (le Mondial des clubs) d'égaler le Barça de 2009 qui, sous le règne de Guardiola, s'était goinfré de six trophées. 

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