Après avoir posé au Vélodrome avec un maillot du PSG, le rappeur Vald pourrait être poursuivi
Arema, la société qui gère le stade, étudie la possibilité d'une action en justice, rapporte "Le Parisien / Aujourd'hui en France", lundi.
La provocation est-elle allée trop loin ? Le rappeur Vald, originaire de Seine-Saint-Denis, a partagé sur Instagram, dimanche 25 juin, une photo de lui dans l'enceinte du stade Vélodrome, avec un maillot du PSG sur les épaules. Il était de passage à Marseille (Bouches-du-Rhône), la veille, dans le cadre du festival Marsatac. La légende de l'image est également un pied de nez aux supporteurs marseillais : "Alléééééééé L'OM !" Outre, cette photo, le musicien en a également profité pour tourner "quelques images de son prochain clip, fumigènes à l'appui", a écrit La Provence.
Le cliché a été abondamment commenté sur les réseaux sociaux. Surtout, Arema, la société qui gère le stade Vélodrome a annoncé au Parisien / Aujourd'hui en France envisager une action en justice. "Le dossier est entre les mains de notre service juridique. Nous sommes très scrupuleux sur les usages commerciaux du stade, a précisé une porte-parole de la société. Ni la mairie de Marseille ni Arema n’avaient reçu de demande d’autorisation de tournage de la part du festival ni de l’équipe de Vald. Arema pourrait donc porter plainte selon l’utilisation des images."
Une vidéo de promotion du festival Marsatac
Un agacement partagé par la mairie de Marseille, qui affirme ne pas avoir été informée du tournage : "On est mécontent et inquiet quant au respect des règles de sécurité pour accéder à l’enceinte."
De son côté, le festival relève que les images ne seront pas utilisées dans un clip du rappeur mais dans une vidéo de promotion du festival, insistant sur le fait d'avoir "une autorisation validée et écrite du stade" pour tourner ces images. "Une interview et un morceau freestyle de Vald ont été tournés depuis les loges qui donnent sur le stade", note Marsatac, éludant la tenue arborée par Vald : "Pour le maillot du PSG, nous ne fouillons pas les valises des artistes, ils portent ce qu'ils veulent."
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