Insultes, excuses, menaces, les tacles de Joey Barton sur Twitter font polémique
Le milieu de terrain anglais de l'OM s'en est violemment pris à un joueur du PSG sur le réseau social. Le club parisien envisage une plainte.
Il avait déclenché quelques polémiques par son usage de Twitter, mais Joey Barton, le "bad boy" du football anglais, a peut-être dépassé les limites mercredi 2 avril. Le joueur de l'OM a en effet proféré des insultes à l'encontre d'un joueur du PSG, le Brésilien Thiago Silva, sur le site de micro-blogging. Si bien que le Paris Saint-Germain et son joueur envisagent une plainte. Francetv info revient sur l'escalade brésiliano-britannique des dernières heures.
Acte 1 : Thiago Silva défend un compatriote insulté
Depuis plusieurs jours, Thiago Silva rêvait d'une occasion de s'en prendre à l'Anglais de l'OM. Le défenseur parisien est agacé par les critiques, proférées par Barton le 25 mars, visant son compatriote, Neymar, star de l'équipe du Brésil, comparé à "du pipi de chat" par le Britannique sur Twitter.
Neymar is the Justin Bieber of football. Brilliant on the old You Tube. Cat piss in reality...
— Joseph Barton (@Joey7Barton) 25 mars 2013
Mardi 2 avril, dans une interview accordée à L'Equipe, le joueur du PSG renvoie le milieu de l'OM dans ses buts : "Il connaît quoi, lui, au football brésilien ? Je n'ai pas le souvenir de l'avoir affronté en sélection."
Acte 2 : Barton lui répond par d'autres insultes
Mais il ne faut pas oublier que Barton a la réputation d'être tenace. Et d'aimer les tacles virils. Le même jour, il dégaine sur Twitter : "Thiago Silva. C'est la même fiotte qui est blessée toute la saison. Encore un Brésilien surcoté. Muscle tes ischios espèce de gros."
Thiago Silva. That the same pussy thatsbeen injured all season. Another over rated Brazilian. Sort your hamstrings out FatBoy...
— Joseph Barton (@Joey7Barton) 2 avril 2013
Acte 3 : Barton s'excuse...et recommence
Le soir même, le PSG affronte Barcelone, accroche le match nul 2-2 avec un Thiago Silva impérial. Barton fait mine de s'excuser sur son réseau social préféré en saluant la prestation du Brésilien. Avant de le traiter, dans le même tweet, de "garçon efféminé en surpoids".
Have to take back what I said about Thiago Silva being over rated today. Been immense tonight. Still looks like a overweight ladyboy though!
— Joseph Barton (@Joey7Barton) 2 avril 2013
Acte 4 : L'ultime dérapage verbal
Quelques heures plus tard, à nouveau agacé par les remarques de Thiago Silva lors des précédents jours, l'Anglais ne retient plus ses coups :"2 questions pour Thiago Silva. D'abord, pourquoi TU parles de MOI dans ta conférence de presse avant PSG-Barça ? Très bizarre. Deuxièmement, vas-tu ou t'es-tu fait opérer ? #transsexuel"
2 questions for Thiago Silva. Firstly, Why are YOU talking about ME, in your press conference before PSG v Barca? Very strange.
— Joseph Barton (@Joey7Barton) 3 avril 2013
Secondly, Are you Pre-Op or Post-Op?#transsexual #thiagosaladyboy
— Joseph Barton (@Joey7Barton) 3 avril 2013
Acte 5 : le PSG en a assez
Le Paris Saint-Germain décide alors de réagir officiellement sur son site internet : "Des propos inacceptables ont été tenus par Joey Barton (...) Ces attaques sont graves et dépassent la simple joute verbale". Le club parisien ajoute également que "Thiago Silva et le PSG se réservent le droit d'intenter toute action qu'ils jugeront nécessaire."
Acte 6 : L'OM calme le jeu
Face à cette menace, l'Olympique de Marseille a décidé d'entrer dans la danse. Comme il l'explique sur son site officiel, l'OM s'associe à Joey Barton pour "présenter leurs excuses à Thiago Silva et à son club pour les propos déplacés tenus par le joueur anglais sur les réseaux sociaux lors des trente-six dernières heures". Le Britannique a été prié de cesser d'utiliser son compte Twitter pour proférer des insultes.
Depuis son arrivée en France, Joey Barton s'était plutôt bien comporté sur les terrains de Ligue 1.Bien loin de la réputation de joueur incontrôlable et violent qui lui colle à la peau depuis des agressions, sur le terrain et en dehors, qui lui ont valu de la prison ferme en 2008. Dans cette affaire, il n'a pas utilisé ses poings, mais ce sont ses excès de clavier qui pourraient lui coûter cher.
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