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Football : l'ex-sélectionneur espagnol Jorge Vilda mis en examen dans l'affaire Luis Rubiales

L'ancien sélectionneur des Espagnoles, devenues championnes du monde fin août, a été limogé début septembre par la fédération.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Luis Rubiales et Jorge Vilda lors du match de la Coupe du monde entre l'Espagne et la Zambie, en Nouvelle-Zélande, le 26 juillet 2023. (AFP)

Nouveau rebondissement dans l'affaire Luis Rubiales. L'ancien sélectionneur de la Roja féminine, Jorge Vilda, a été mis en examen par le magistrat en charge de l'enquête sur le baiser forcé de l'ex-président de la fédération de football sur la joueuse Jenni Hermoso, a annoncé mercredi 27 septembre la justice espagnole.

Ce magistrat du tribunal madrilène de l'Audience nationale "a convoqué le 10 octobre, en tant que personne mise en examen, l'ancien sélectionneur de l'équipe féminine de football, Jorge Vilda", a indiqué l'instance dans un communiqué. Proche de Rubiales, Vilda, dont les méthodes étaient critiquées par ses joueuses, a été limogé début septembre par la fédération espagnole.

Son inculpation intervient deux jours après l'audition par le juge du frère et d'une amie de Jenni Hermoso qui ont confirmé, selon une source judiciaire, les déclarations de la joueuse sur l'absence de consentement de sa part et les pressions exercées sur elle et ses proches par Rubiales et son entourage. Selon la presse espagnole, le frère d'Hermoso a indiqué au juge qu'il avait fait l'objet de pressions de la part de Vilda.

Des pressions subies par l'entourage de Jenni Hermoso

Initialement convoqués par le magistrat en qualité de témoins, le directeur de la sélection masculine, Albert Luque, et le responsable du marketing de la fédération Rubén Rivera, ont également été mis en examen, comme Jorge Vilda, a ajouté l'Audience nationale. Lors du dépôt de sa plainte auprès du parquet, Jenni Hermoso avait indiqué "qu'elle et son entourage immédiat (avaient) subi des pressions constantes et répétées de la part de Luis Rubiales et de son entourage professionnel pour justifier et approuver les faits", avait alors indiqué le ministère public.

Luis Rubiales, qui a démissionné de son poste le 10 septembre, a été inculpé dans cette affaire d'"agression sexuelle" mais aussi de "coercition" en raison de ces pressions. L'ex-patron du foot espagnol, qui a toujours affirmé que ce baiser était consenti, a lui été entendu le 15 septembre et se voit interdit depuis par le juge de s'approcher à moins de 200 mètres de la joueuse.

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