Cet article date de plus de huit ans.

Euro 2016 : la Belgique élimine la Suède (1-0) et l'Irlande arrache sa qualification contre l'Italie dans les derniers instants (1-0)

L'Italie, la Belgique et l'Irlande décrochent leurs tickets pour les 8e. La Suède d'Ibrahimovic quitte la compétition, tout comme la Turquie.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Le milieu belge Radja Nainggolan est félicité par ses coéquipiers après son but victorieux contre la Suède, le 22 juin 2016, à Nice. (JONATHAN NACKSTRAND / AFP)

Après 85 minutes d'ennui, les derniers matchs de poule de l'Euro 2016 ont livré un dernier choc, avec la victoire surpris de l'Irlande contre l'Italie. Les "Boys in Green" terminent à la troisième place du groupe E, derrière l'Italie, déjà qualifiée, et la Belgique. En s'imposant 1-0 grâce, également, à un but en toute fin de match, les Diables rouges ont éliminé la Suède et mis fin à la carrière internationale de Zlatan Ibrahimovic. La Turquie, qui pouvait encore espérer finir parmi les meilleurs troisièmes, est l'autre perdante de la soirée.

Les Irlandais n'abandonnent jamais

Sur le papier, l'Irlande, futur adversaire des Bleus, n'est pas beaucoup plus impressionnante que son voisin du Nord, auquel la France a échappé. Ils restaient d'ailleurs sur une déroute contre la Belgique (3-0) Mais contre l'Italie, les "Boys in Green" ont montré qu'il ne falllait pas les sous-estimer, ne serais-ce que pour leur mental.

Après avoir bousculé les Italiens en première période, ils semblaient s'être éteint physiquement en deuxième, les Azzurri se créant les meilleures occasions. Mais ils ont trouvé les ressources pour marquer, à la 85e minute, ce but venu de nulle part qui les envoie en phase finale, et prolonge un peu plus le séjour en France de leurs supporters. A l'origine de la tête de Robbie Brady qui termine au fond, il y a un centre magnifique du meneur de jeu Wes Hoolahan, déjà l'auteur d'un but sublime contre la Suède. La preuve que les Irlandais ne sont pas maladroits non plus avec leurs pieds.

Arrivé comme une légende, Zlatan repart la tête basse

Un peu plus tôt, mercredi, Cristiano Ronaldo est devenu le seul joueur à marquer dans quatre éditions différentes de l'Euro. Zlatan Ibrahimovic aussi aurait pu battre ce record, mais le Suédois n'a pas marqué une seule fois lors de cet Euro 2016, et n'a pas réussi à porter son équipe sur ce dernier match décisif, comme a su le faire le Portugais.

Contre la Belgique, Ibrahimovic a beaucoup tenté, mais ses frappes étaient systématiquement contrées par les Belges, qui avaient bien compris qui était la principale source de danger chez leurs adversaires. Il a cru avoir délivré son pays d'une frappe acrobatique, à l'heure de jeu, avant que l'arbitre ne siffle faute pour un pied haut. Son compteur restera donc bloqué à 62 buts en 116 sélections : quelles que soient les moqueries, Zlatan est au moins une légende du football suédois.

La Belgique laisse encore perplexe

On ne tirera pas de conclusions de la performance de l'Italie, déjà qualifiée, qui alignait neuf remplaçants au coup d'envoi. L'autre favori du groupe, la Belgique, avait en revanche intérêt à gagner son match, et a fait jouer son onze titulaire, qui n'a pas totalement convaincu. Au début des deux mi-temps, leur défense a été bousculée par les assauts suédois, et la Belgique n'est pas passée loin, sur un but refusé à Ibrahimovic, d'une défaite qui l'aurait envoyée contre la France en huitièmes, voire même à la maison.

Offensivement, les Belges ont manqué de créativité. Ils ont beaucoup tenté de passer par les côtés, mais leurs centres étaient systématiquement repoussés par la défense suédoise, ou finissaient hors de porté d'un Romelu Lukaku rarement bien placé. Bref, la Belgique devra progresser si elle veut assumer son statut d'outsider dans cet Euro, et profiter du chemin facile qui s'ouvre à elle pour accéder à la finale.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.