Didier Deschamps : "Personne n'a le droit de toucher à ma famille"
Le sélectionneur des Bleus, dont la maison à Concarneau a été taguée vendredi dernier et qui n'a pas été épargné par les accusations polémiques, s'est confié mercredi à "L'Equipe".
Didier Deschamps fend l'armure, à deux jours du début de l'Euro en France. Guère épargné par les polémiques, le sélectionneur de l'équipe de France a évoqué, à demi-mot, les derniers jours de préparation houleuse, dans un entretien à L'Equipe, publié mercredi 8 juin. "Voilà, je suis concentré sur mon objectif mais je suis aussi un père. J'ai une femme et un enfant, j'ai de la famille autour de moi", en référence au mot "raciste" peint sur sa maison de Concarneau (Finistère). "Pour la faire courte, personne n'a le droit de toucher à ma famille, poursuit le sélectionneur. A part ça, je suis dans mon élément." Deux jours plus tôt, son adjoint Guy Stephan avait décrit un sélectionneur éprouvé par l'épisode, déjà dans L'Equipe : "Comment voulez-vous qu'il ne soit pas touché ?"
"Il y aura une analyse" après l'Euro
"Imaginer tout ce qui nous est arrivé depuis l'annonce de la liste [des joueurs sélectionnés] le 12 mai, franchement, même dans les pires cauchemars, je ne pense pas que j'aurais pu y parvenir", assure également Didier Deschamps. Au cœur de la tempête, le sélectionneur a toujours refusé de commenter les accusations de racisme d'Eric Cantona – contre qui il a porté plainte – et de Karim Benzema, qui le soupçonne d'avoir "cédé à une partie raciste de la France" en l'écartant de la liste des joueurs.
Avant l'entretien, les journalistes de L'Equipe avaient d'ailleurs reçu pour consigne de ne pas évoquer ces récentes polémiques. Interrogé sur son avenir à la tête des Bleus, Didier Deschamps botte en touche. "Là, je suis sur l'Euro. On va bien voir ce qui se passe. Ensuite, il y aura une analyse. Je ne me projette pas plus loin."
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