Un avertissement et une mise à pied
Les deux enquêtes ouvertes en parallèle par le ministère des Sports et la Fédération française avaient déjà lavé de tout soupçon le sélectionneur Laurent Blanc. Ce mardi, l'affaire se termine par des sanctions à minima pour le DTN François Blaquart et le directeur général adjoint de la FFF André Prévosto. Pour son "dérapage", M. Blaquart écope d'un simple avertissement tandis que M. Prévosto s'en sort avec six jours de suspension, avec retenue sur salaire. Ce dernier avait reçu l'enregistrement de cette fameuse réunion réalisé par Mohamed Belkacemi, conseiller technique national pour le football des quartiers, mais n'avait pas averti sa hiérarchie. Une erreur de plus de la part de celui qui, en novembre dernier, avait déjà été accusé d'orchestrer des manoeuvres contre l'ancien directeur général de la FFF, Jacques Lambert.
MM. Blaquart et Prévosto étaient les deux seuls protagonistes passibles de sanction, puisque, outre Laurent Blanc, l'entraîneur des Espoirs Erick Mombaerts avait lui aussi été épargné par le Conseil fédéral de la FFF en dépit de son rôle actif dans la conversation rapportée par Mediapart. Cadre d'Etat dépendant du ministère des Sports, M. Belkacemi ne pouvait quant à lui pas être sanctionné par la Fédération. La ministre des Sports Chantal Jouanno, dans l'attente de l'officialisation des sanctions, n'a pas souhaité faire de commentaire.
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