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Deschamps: "On ne peut pas oublier"

"On ne peut pas oublier", a expliqué lundi Didier Deschamps, les traits tirés et particulièrement ému, à propos des attentats de Paris qui seront l'objet d'un hommage de la part du public de Wembley lors du match amical contre l'Angleterre, mardi.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Comment avez-vous travaillé depuis trois jours?
Didier Deschamp: "Même si on était ensemble à Clairefontaine, on n'était pas coupé du monde. On a suivi, chacun d'entre nous, les nouvelles désastreuses qui étaient communiquées. J'ai fait en sorte de discuter. Les joueurs ont aussi discuté entre eux. On ne peut pas oublier, on a eu deux jours pour évacuer cette immense tristesse. Aujourd'hui, on est là et notre énergie doit être focalisée sur la préparation de ce match avec le plus de dignité et de sobriété possible."

Y aura-t-il un avant et un après 13 novembre pour votre jeune équipe?
DD: "On est tous fiers d'être Français et on sera tous marqués par ce qui est arrivé. Dans des moments de douleur aussi forts et de tristesse, chacun a sa propre analyse et sa réflexion. Le fait d'être en équipe nationale n'est pas anodin et singulier. Porter le maillot de son équipe nationale, c'est au-dessus de tout en terme sportif. Cela oblige à des responsabilités de la part de tout le monde."

Deux de vos joueurs, Lassana Diarra, qui a perdu sa cousine, et Antoine Griezmann, dont la soeur a réussi à sortir indemne du Bataclan, ont été directement touchés par les attentats. Comment avez-vous géré cette situation?
DD: "Nous avons deux joueurs qui sont plus touchés mais différemment. Pour Antoine Griezmann, les circonstances sont heureuses. Dans son cas, c'est un soulagement, le bonheur et le plaisir d'avoir pu garder auprès de lui sa soeur, qui était présente durant le spectacle au Bataclan. Lass est lui touché dans sa chair par rapport à une personne qui lui est très proche. Lass a tenu à rester parmi nous et il tient à ces valeurs d'unité, de solidarité. Sa présence parmi nous est rassurante."

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