Blanc a été poussé vers la sortie
Laurent Blanc avait renoncé à son poste de sélectionneur quelques jours après une réunion avec le président de la fédération française de football Noël Le Graët. "Lors de nos entretiens du 28 juin, nous ne sommes pas parvenus à trouver un terrain d'entente autour du management de l'équipe de France pour les deux saisons à venir", avait-il alors expliqué."Dans ces conditions, et au terme du délai de réflexion supplémentaire convenu, je n'ai pu que lui confirmer, ce samedi 30 juin, ma décision de ne pas demander le renouvellement du contrat qui me liait à la FFF".
Plus de trois mois après Laurent Blanc se fait plus explicite. "Dans un projet sportif, il y a deux personnes qui peuvent décider, l'employeur et l'employé. Si je n'ai pas été renouvelé, c'est qu'il n'y a pas eu d'accord commun pour continuer entre l'employeur et l'employé" a-t-il déclaré sur le plateau de Canal +. "Quand ton employeur met du temps, du temps, du temps, tu finis par décider pour lui. La proposition n'est jamais venue", a-t-il déclaré.
Mis à mal par le parcours d'une équipe de France qui a encore fait parler d'elle par le comportement de certains joueurs en juin dernier à l'Euro, Laurent Blanc a tenu toutefois à préciser que son départ n'était "pas intervenu à cause des joueurs". Revenant sur son court passage à la tête des Bleux, il a reconnu quelques "regrets sportifs" à l'issue de cet Euro. "On avait moyen de faire mieux notamment en battant la Suède (défaite 2-0 lors du dernier match de poule). C'est le gros regret de l'Euro", a-t-il dit."Mais l'expérience vécue à l'Euro servira à l'équipe de France et au sélectionneur en place. On a vu le comportement de certains de ces joueurs en phase finale, il faudra en tirer des conséquences".
Interrogé sur son successeur Didier Deschamps et sur les choix que ce dernier peut faire, Laurent Blanc s'est voulu plutôt réservé: "Quand on est sélectionneur, on voit tout le monde donner son avis, ceux qui sont compétents et ceux qui sont incompétents. Et on se bat contre ça, alors je ne vais pas faire comme les autres".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.