Angleterre-France : "C'est la finale de la Coupe du monde" avant l'heure, estime Arsène Wenger

"C'est la finale de la Coupe du monde" avant l'heure, estime sur franceinfo Arsène Wenger, à propos du quart de finale du Mondial au Qatar entre la France et l'Angleterre samedi 10 décembre. Le directeur du développement du football à la Fifa considère que cette rencontre verra s'affronter "les deux meilleures équipes du tournoi".

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L'ancien manager d'Arsenal assure cela dit que les Bleus ont "un petit avantage", citant les attaquants Ousmane Dembélé et Kylian Mbappé qui sont, selon lui "extrêmement dangereux et puissants". Kylian Mbappé "arrive à être performant et à faire quelque chose d'exceptionnel à chaque fois qu'on l'attend". Mais contrairement à de nombreux commentateurs qui mettent essentiellement en avant Kylian Mbappé, Arsène Wenger assure pour sa part que "la France a bien d'autres points forts" que l'attaquant star du Paris Saint-Germain. 

"Le seul danger", c'est "l'hyper-confiance"

Arsène Wenger souligne toutefois la forte présence en équipe de France de novices "au milieu du terrain". "On a des joueurs comme Aurélien Tchouaméni qui sont plus jeunes" tandis que chez les Anglais, "Declan Rice et Jordan Henderson ont plus d'expériences pour gérer les temps forts et les temps faibles du match". Le directeur du développement du football à la Fifa appelle donc à ne pas sous-estimer l'adversaire anglais d'autant que cette équipe est la même qui a terminé "en demi-finale de la Coupe du monde il y a quatre ans, qui était en finale de l'Euro il y a deux ans". Pour Arsène Wenger, "le seul danger" qui pèse sur les Bleus réside dans leur "hyper-confiance".

"Il faut être prêt au combat, à tout donner et bien gérer avec intelligence les temps faibles du match, quand l'Angleterre dominera."

Arsène Wenger, ancien entraîneur d'Arsenal

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Alors que l'on connaîtra d'ici ce soir le dernier carré de ce Mondial, Arsène Wenger se dit "surpris par l'intensité" de cette édition. Il salue notamment "les pays arabes comme l'Arabie Saoudite ou le Maroc". Ces équipes "étaient dominées tactiquement et techniquement avant, mais elles ne le sont pas maintenant", explique-t-il. L'ancien manager d'Arsenal remarque que lors de son huitième de finale face à l'Espagne, le Maroc "n'a pas fait une seule erreur tactique, ce qui ne se voyait pas avant". Il pense donc que les Marocains "ont une chance" samedi après-midi face au Portugal, mais encore faut-il qu'ils aient "tous leurs joueurs et qu'ils aient bien récupéré".