D'anciens footballeurs algériens veulent savoir s'ils ont été dopés
Djamel Menad, Mohamed Chaïb, Mohamed Kaci Saïd : des "Fennecs" dont les noms résonnent dans l'esprit des supporteurs de football. Dans les années 1980, ces internationaux algériens ont participé aux Coupes du monde.
Leur autre point commun ? Avec cinq autres joueurs de l'équipe nationale algérienne, ils ont tous eu des enfants nés avec de lourds handicaps, physiques et/ou neurologiques. Pour l'ancien buteur Djamel Menad, ce n'est pas "une coïncidence [...] Depuis que j'ai découvert que je n'étais pas le seul, j'ai commencé à me poser des questions", explique-t-il.
Menad et les autres n'excluent pas un éventuel lien avec des médicaments ou des "fortifiants" administrés à l'époque aux joueurs par le médecin de l'équipe.
Mais l'hypothèse est pour l'instant battue en brèche par l'ex-capitaine des "Verts" à la Coupe du monde de 1982 en Espagne : "Cette hypothèse est loin d'être véritique", affirme Ali Fergani.
Car le nombre de joueurs qui ont donné naissance à des enfants handicapés n'est rien comparé au nombre de joueurs sélectionnés entre 1980 et 1990. Et puis il affirme que ses joueurs ne prenaient rien, "à part de la vitamine C".
Avec sept autres "Fennecs", Mohamed Kaci Saïd, père d'une fille handicapée de 26 ans, réclame l'ouverture d'une enquête judiciaire, afin que "la vérité soit faite" .
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