: Vidéo Un jour, un joueur : Lucas Hernandez, le combattant français
À quelques heures du quart de finale contre l'Uruguay en Coupe du monde. Le défenseur tricolore a gagné sa place sur le terrain. Le titulaire à l’Atlético de Madrid, déjà vainqueur de l'Europa League, fait preuve de qualité avec les Bleus.
Lucas Hernandez devait être le remplaçant officiel de Benjamin Mendy sur cette Coupe du monde. Mais, puisque le défenseur de Manchester City peine depuis son retour de blessure, et surtout parce que le Madrilène enchaîne les performances de qualité, c’est bien lui qui occupe le couloir droit de la défense française. Sérieux, accrocheur et rigoureux comme toujours, il n'est pas maladroit offensivement depuis le début de la compétition.
Une arrivée dans le football par hasard
Lucas Hernandez a 22 ans, mais au départ, la star de la famille, c’est Théo, son frère, de deux ans son cadet. C’est d’ailleurs Théo qui a été repéré le premier par l’Atlético de Madrid. La carrière de Lucas a pratiquement démarré par hasard, un jour où son frère passait un essai pour jouer avec les "matelassiers". Pendant ce test, Lucas jouait à côté du terrain. Les éducateurs du club le repèrent et ils ont recruté les deux, ce jour-là. Théo et Lucas ont donc débuté ensemble à l’Atlético de Madrid, dans une équipe où avait évolué leur père, Jean-François Hernandez, lors de la saison 2000-2001. Lucas y joue toujours, alors que Théo a rejoint le Real Madrid.
Un "combattant" repéré par Deschamps
Lucas Hernandez a toujours été un dingue de football. Laurence, sa maman, se souvient d’un enfant qui préférait jouer avec son ballon, s’entraîner, plutôt que de jouer aux jeux-vidéo, comme tous les autres enfants. Elle précise : "Il était très sérieux, il savait ce qu’il voulait". Cela n’a pas changé, c’est aussi pour cela que Didier Deschamps s’appuie sur lui. Le sélectionneur a toujours dit apprécier les qualités de combattant de Lucas Hernandez. Pour le match face à l'Uruguay, elles seront primordiales.
Un Bleu qui se sent un peu espagnol
Lucas Hernandez tient à ce qu’on l’appelle "Loucas" et pas "Lucas". Une prononciation à l’espagnole car, s’il est né à Marseille, où son père évoluait à l’époque, il en est parti très jeune. Et s’il joue aujourd'hui avec l’équipe de France, il parle sans doute mieux espagnol que français. Mais Lucas Hernandez est également un peu brésilien, parce qu’à l’instar de Neymar, la star de la Seleçao, le Français est réputé pour plonger au moindre contact. "Il y a des moments où j’ai un peu exagéré" explique le défenseur, "mais ça fait partie du spectacle. Ça fait partie de moi. Je fais souvent ça quand on gagne pour permettre à l’équipe de gagner un peu de temps". Si Lucas Hernandez plonge face à l'Uruguay, ce sera donc bon signe.
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