Trois chiffres qui devraient vous convaincre de regarder la Coupe du monde
La cuvée 2014 est déjà exceptionnelle, il serait dommage de passer à côté.
Six jours que la Coupe du monde a débuté, et vous n'avez toujours pas regardé un match. Le football vous ennuie, et à moins que la France n'atteigne la finale – et encore –, vous ne comptez pas vous coltiner un Japon-Grèce ou un Australie-Pays-Bas.
C'est dommage. Matchs à suspense, pluie de buts... Ce Mondial 2014 est l'occasion idéale de s'initier aux joies du foot sur canapé. La preuve en trois chiffres.
3,14 : le nombre moyen de buts marqués par match
C'est bien simple : en continuant sur ce rythme-là, cette Coupe du monde serait la plus spectaculaire depuis celle de 1958, qui se déroulait en Suède. Et 150 buts seraient marqués d'ici la fin de la phase de poules, le 26 juin. Du jamais-vu depuis l'introduction de ce système en 1986.
World Cup group scoring in context: 2014 average is unheard of since the current comp format was introduced in 1986. pic.twitter.com/kUdmL2ojfc
— Dave Phillips (@lovefutebol) June 17, 2014
Certains de ces buts sont même devenus des phénomènes culturels détournés par des dizaines d'internautes. C'est le cas pour la spectaculaire tête de Robin van Persie, qui a permis aux Pays-Bas d'égaliser contre l'Espagne.
1 : le nombre de matchs nuls
Alors que la Coupe du monde de 2010 s'était ouverte par un Afrique du Sud-Mexique plutôt morne (1-1), il a fallu cette fois attendre le treizième match du tournoi pour voir l'Iran et le Nigeria se neutraliser. Et il ne faut pas attendre bien longtemps pour voir des buts : seules deux des quatorze rencontres disputées pour l'instant affichaient 0-0 à la mi-temps.
2 - #NGA vs #IRA is only the second game at #WorldCup2014 to be 0-0 at half-time (after Mexico v Cameroon). Blank.
— OptaJoe (@OptaJoe) June 16, 2014
De bon augure pour la suite, alors que l'on répète souvent que les équipes engagées dans une Coupe du monde ont tendance à privilégier la défense à l'attaque, de crainte d'être éliminées.
5 : le nombre de retournements de situation
Lors de cinq rencontres, l'équipe qui a ouvert le score a terminé la partie battue. C'est déjà une de plus que lors de l'édition 2010, alors qu'il reste 50 matchs à jouer. Et, bien souvent, ce sont les outsiders qui renversent les favoris. Qui aurait pu prédire que les Pays-Bas écraseraient les Espagnols, champions du monde et d'Europe en titre, par 5 buts à 1 ? Ou que l'Uruguay, demi-finaliste en 2010, prendrait une leçon de réalisme face au Costa Rica, 28e au classement Fifa ?
De quoi faire dire à certains qu'avec autant de spectacle et de suspense, ce Mondial 2014 avait tout pour séduire les Américains, habituellement pas fans du ballon rond. Et vous ?
This World Cup was designed for American fans. No draws, just goals.
— Terrence Clarke (@terrenceKC) June 15, 2014
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