Les Bleus font naufrage face au Mexique
Si les Bleus se qualifient dans cette Coupe du monde 2010, ce ne sera pas de leur faute, en quelque-sorte. Après la “bérézina” de ce soir face au Mexique, une large défaite 2-0, la première face à ce pays, la suite du parcours des Français dépend du résultat du match Mexique-Uruguay. Que les deux équipes se séparent sur un match nul, et l'avion pour Paris pourra commencer à faire chauffer les moteurs. Et en plus, bien-sûr, il faudra vaincre l'Afrique du Sud, le pays organisateur, qui aura sans doute à cœur de rattraper son faux-pas face à l'Uruguay.
Alors que s'est-il passé ce soir sur la pelouse du stade de Polokwane ? Le premier quart d'heure a été prometteur. La France menait le jeu et laissait espérer le sursaut. Mais ce début, bien qu'intéressante en tant que mise en bouche, n'a pas ébranlé des Mexicains très en verve. L'attaque tricolore n'a jamais été en mesure de menacer les buts du gardien mexicain Oscar Perez. Et les Bleus se sont effilochés.
A la 53 ème minute, ils ont mené la seule action française du match qui aurait pu se terminer par un but : Evra et Ribéry offrent une occasion à Malouda qui frappe. Le tir est bien cadré, mais intercepté par le gardien.
La suite, c'est la descente aux enfers footballistiques. Environ 10 minutes après ce dernier sursaut français, à la 64 ème minute, Javier Hernandez profite d'une erreur de la défense centrale, Gallas et Abidal, pour se glisser jusqu'au but français et ouvrir la marque. Un but qu'il faudra revoir, tant il fleure la position de hors-jeu. Mais l'arbitre n'a pas relevé.
Sonnés, les Français n'ont été que l'ombre d'eux-même, une équipe inexistante. Franck Ribéry, très attendu, est totalement passé à côté du match. Et à la 79 ème minute, nouvelle erreur de la défense : Evra laisse entrer Barrera dans la surface de réparation et Abidal le “sèche” d'un tacle. Résultat : penalty. Il est transformé par le vieux Blanco, 37 ans, qui cloue Lloris au pilori.
Par la suite, les Bleus ne parviendront plus à porter le danger dans le camp mexicain, malgré quelques tentatives de Ribéry, vite dégonflées. Les trois minutes de temps additionnel sont trois minutes de calvaire, avant la fête... à Mexico.
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