France-Belgique : "une victoire au goût doux-amer" pour Adamo, "triste pour l'équipe qui perdra"
Le chanteur Salvatore Adamo, partagé entre son pays d'adoption, la Belgique et le pays qui a fait sa renommée, la France, se confie sur le choc à venir pour le Mondial 2018.
La France affronte la Belgique, mardi 10 juillet, en demi-finale de la Coupe du monde de football. De nombreux supporters, parmi lesquels le chanteur Salvatore Adamo, suivront avec attention et émotion cette rencontre décisive.
Âgé de 74 ans, Salvatore Adamo est né en Sicile et a grandi en Belgique où son père était ouvrier dans les mines. Passionné de football, l'artiste vit actuellement à Bruxelles où il regardera le match chez lui avec des amis.
Son cœur balance
Le chanteur confie à franceinfo que son cœur est tiraillé entre la Belgique, son pays d'adoption qui doit le naturaliser cette année, et la France où il a de nombreux fans : "Je suis autant le football belge que le football français." "J'ai rêvé dernièrement avec Mbappé, Kanté, Griezmann, Giroud, autant qu'avec les Eden Hazard, De Bruyne, Carrasco ou encore Batshuayi. C'est donc presque un tirage au sort, c'est presque des dés qu'on va jeter", explique-t-il.
"Ce qui est extraordinaire", poursuit le chanteur, "c'est que c'est une génération tellement talentueuse, avec un peu les mêmes caractéristiques de technicité et de vitesse."
Ancien numéro 7
"J'ai joué au football jusqu'à l'âge de 17 ans, j'étais ailier droit, numéro 7", se souvient-il. "Je n'avais jamais rêvé d'être chanteur alors que j'avais rêvé être footballeur. Le dernier match de la Belgique contre le Brésil, j'avais carrément la tenue, en short noir, en chemise jaune et j'avais un gilet rouge. Vous imaginez ?", confie-t-il, ému.
Et s'il était un joueur sur le terrain ce soir, qui serait-il ? "En premier, je dirais Eden Hazard. Ce sera de toute façon un déchirement et la victoire aura un goût doux-amer parce que je serai quand même triste pour l'équipe qui perdra." "Et c'est surtout dommage que ce match-là ne soit pas la finale, parce qu'il en aura le niveau, certainement", conclut-il.
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