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Foot : les Bleus battent laborieusement la Bulgarie (1-0), et se rapprochent de la qualification au Mondial 2018

Il faudra encore battre la Biélorussie mardi 10 octobre. 

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le milieu des Bleus Ngolo Kanté à la lutte avec le Bulgare Spas Delev, lors du match Bulgarie-France, le 7 octobre 2017 à Sofia. (NIKOLAY DOYCHINOV / AFP)

Que ce fut dur ! L'équipe de France a remporté un succès étriqué contre la Bulgarie (1-0) samedi 7 octobre à Sofia. Un but de Blaise Matuidi dès la 3e minute de  jeu, quinze minutes de jeu plaisant, et puis plus rien. Soixante quinze minutes de bouillie de football durant lesquelles les Bulgares se sont créé quelques occasions, Hugo Lloris devant réaliser une triple parade incroyable juste avant la pause. Grâce à ce succès, les Bleus conservent la première place de leur groupe, et sont assurés d'être barragistes. Reste à battre la Biélorussie, mardi 10 octobre au Stade de France, pour s'assurer d'un billet pour la Coupe du monde en Russie. Que retenir de cette rencontre ?

Des Bleus brouillons

"C'était un match d'hommes", a euphémisé Hugo Lloris. Le gardien de but de Tottenham a dégainé une triple parade au moment idéal, alors que l'équipe de France s'enbourbait sous la pluie de Sofia. Les Bulgares n'ont pas fait dans la poésie, ont commis énormément de fautes, et ont atteint leur objectif qui était d'empêcher l'équipe de France de développer son jeu, après un quart d'heure de rodage. Malgré leur trident offensif de feu (sur le papier) Griezmann-Lacazette-Mbappé, les Tricolores n'ont cadré que deux tirs. La blessure de Ngolo Kanté, au milieu de la première période, a privé les attaquants de leur rampe de lancement, et son remplaçant, Adrien Rabiot, n'a pas soutenu la comparaison.

Blaise Matuidi, sauveur inattendu

Il avait dû répondre à une question (sarcastique) sur ses "pieds carrés" en conférence de presse dans la semaine, mais c'est du milieu de la Juventus qu'est venue la lumière, dès la 3e minute de jeu. Matuidi a quand même réussi à expédier une frappe des 20 mètres en touche au quart d'heure de jeu, histoire que ses détracteurs aient quelque chose se mettre sous la dent. Sinon, le milieu de terrain de l'équipe de France, souvent annoncé remplaçant au cours de sa carrière, mais toujours titulaire, a encore offert une prestation de qualité, et a tenu la baraque tricolore quand elle a commencé à prendre l'eau. En un mot, un taulier.

Une victoire fondatrice ?

Que l'équipe de France piétine contre les formations plus faibles qui pensent surtout à défendre n'est pas une surprise. C'est la marque de fabrique d'un style défensif, qui remonte à Aimé Jacquet ou Raymond Domenech avant Didier Deschamps. Un projet de jeu basé sur le contre qui trouve son utilité dans les matchs serrés face aux grosses équipes (l'Allemagne, en demi-finale du dernier Euro par exemple). 

Mais le fait de finir première de son groupe, même composé de Pays-Bas vieillissants et d'une Suède orpheline de Zlatan Ibrahimovic, constituerait une grande première. Les Bleus n'ont terminé premiers de leur poule d'éliminatoire de Mondial qu'une seule fois lors des 30 dernières années.

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