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Fiasco des Bleus : Bachelot a livré sa version. Au tour de Domenech...

Après le fiasco de l'équipe de France, la ministre des Sports Roselyne Bachelot s'est exprimée devant la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale. Pour expliquer cet échec, elle a évoqué des joueurs en "autarcie", une fédération "dépassée", un sélectionneur en "difficulté". _ Les intéressés donneront leur version aujourd'hui : Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes sont auditionnés... à huis-clos.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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Mis à jour à 6h30

Pour Roselyne Bachelot, les choses sont claires : la crise vécue par les Bleus en Afrique du sud n'est pas "la crise du foot français, celui-ci fonctionne bien (...) c'est la crise de l'équipe de France ".
_ La ministre des Sports, qui était présente au camp de base de l'équipe de France au plus fort des tensions, a livré son explication sur les raisons de cet échec aux députés de la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée
nationale.

Roselyne Bachelot affirme avoir "vu des joueurs qui fonctionnent en autarcie, coupés de la Fédération et de leur équipe technique (...) des responsables fédéraux dépassés et désorientés par le cours des évènements".
_ Selon la ministre, Raymond Domenech n'avait " plus autorité sur ses troupes ".

En plein débat sur le mode de gouvernance de la Fédération française de
football (FFF) et avant le lancement en octobre des " Etats Généraux du football français", Mme Bachelot a indiqué que la "pérennité de l'équilibre" entre le football amateur et le football professionnel était pour elle "essentiel".

Bernard Tapie, l'ancien dirigeant de l'OM, a estimé de son côté qu'il fallait trouver un patron du football français. Un personnage " incontestable et incontesté ". Bernard Tapie qui cite un nom, celui de " Guy Roux " qualifié de "type idéal".

Domenech et Escalettes au grand oral ce mercredi

Au tour des deux hommes donc de livrer leur version de ce fiasco. Raymond Domenech a l'art de jouer les taiseux. La FFF a donc demandé que ces auditions se déroulent à huis-clos, pour délier les langues. Au soir de l'élimination des Bleus, le sélectionneur s'est refusé à dresser un bilan de ses six années passées à la tête de l'équipe de France.