Coupe du monde : venus avec leur équipe, près de 200 Ghanéens demandent l'asile au Brésil
Les demandeurs d'asile invoquent des affrontements religieux dans leur pays. "Faux", répond leur gouvernement.
Le coup de sifflet final doit bientôt clôturer la Coupe du monde, mais ils comptent bien rester en Amérique du Sud à l'issue de la compétition. Venus avec leur sélection nationale, 193 Ghanéens ont profité de leur séjour au Brésil pour demander l'asile politique.
Pour appuyer leur demande, ils ont déclaré aux autorités brésiliennes qu'ils craignaient pour leur sécurité en raison d'affrontements entre groupes musulmans rivaux dans leur pays. Des explications jugées "fausses" et rejetées par les autorités d'Accra. Le Ghana est considéré comme l'un des pays les plus stables d'Afrique depuis plus de vingt ans.
Trois mille demandes de Sénégalais et d'Haïtiens
Selon le vice-ministre ghanéen de l'Information, la quasi-totalité des demandeurs d'asile étaient membres de la délégation officielle du Ghana au Mondial, éliminé à l'issue du premier tour après un nul et deux défaites.
D'après la presse locale, ils se seraient réfugiés dans une église catholique de Caxias do Sul, dans le sud du Brésil, région la plus riche du pays avec de nombreuses usines. Selon la police, plus de 3 000 Sénégalais et Haïtiens vivent dans cette zone et ont eux aussi demandé l'asile politique.
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