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Coupe du monde : les Pays-Bas en démonstration face à l'Espagne

Après un début poussif, les Néerlandais ont écrasé les tenants du titre (5-1), vendredi 13 juin, à Salvadore de Bahia. 

Article rédigé par Fabien Magnenou
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le joueur néerlandais Arjen Robben (au centre) célèbre un but face à l'Espagne, lors d'un match de poule de la Coupe du monde de football, à Rio de Janeiro (Brésil), le 13 juin 2014. (DAMIEN MEYER / AFP)

Quelle revanche, quatre ans après leur défaite en finale. Les Pays-Bas ont survolé la rencontre face aux Espagnols, vendredi 13 juin, dans l'Arena Fonte Nova de Salvadore de Bahia (Brésil), sur le score sans appel de 5 à 1. C'est la plus lourde défaite d'un tenant du titre en phase finale de Coupe du monde.

Van Persie et Robben au sommet de leur art

Premier match et premier doublé pour Robin van Persie, auteur du plus beau but de la compétition juste avant la pause (44e), grâce à une tête plongeante sur un centre venu de l'arrière. Plus tard, l'attaquant de Manchester United est venu alourdir la marque en profitant d'un cafouillage d'Iker Casillas (72e).

Entre-temps, Arjen Robben s'était lui aussi illustré dans la surface, grâce à un crochet enchaîné d'une frappe enroulée (53e). Le défenseur du Feyenoord Rotterdam Stefan de Vrij a inscrit de la tête son premier but en sélection (64e), avant le doublé de son aîné du Bayern Munich (80e).

La déroute du collectif espagnol

Tout avait pourtant bien commencé pour la Roja, grâce à un penalty généreux transformé par Xabi Alonso (27e). Puis l'attaque néerlandaise s'est régalée au milieu d'une défense espagnole passive et absente, à l'image de Sergio Ramos et Gérard Piqué.

Mais que dire alors d'Iker Casillas ? Après une prestation en demi-teinte lors de la finale de Ligue des champions, fin mai, le gardien espagnol a de nouveau déçu, notamment en manquant une relance, erreur aussitôt sanctionnée par le deuxième but de Robin van Persie.

Diego Costa, lui aussi, a vécu une soirée cauchemardesque. A chaque prise de balle, l'attaquant espagnol a été insulté et sifflé par le public brésilien, qui ne lui pardonne toujours pas d'avoir choisi l'Espagne plutôt que le Seleçao, qu'il avait pourtant intégrée en mars 2013 pour quelques matchs amicaux.

L'horizon s'assombrit pour le tenant du titre

Cette défaite devrait précipiter les Espagnols vers un huitième de finale face au premier du groupe A, vraisemblablement le Brésil, victorieux de la Croatie vendredi soir (3-1), alors que le Mexique l'a emporté face au Cameroun (1-0). Reste à savoir si l'équipe va pouvoir réagir, même si les deux prochains adversaires, le Chili et l'Australie, semblent largement à sa portée sur le papier.

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