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Coupe du monde 2018 : "Ça a chanté, ça a dansé..." Jean-Michel Aulas raconte l'ambiance en tribune aux côtés de Macron et Poutine

Dimanche soir, le président de l'Olympique lyonnais a vécu la finale France-Croatie entouré de Vladimir Poutine, Emmanuel Macron, Gianni Infantino, et Kolinda Grabar-Kitarovic, la présidente croate.

Article rédigé par Raphaël Godet - propos recueillis par
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
Jean-Michel Aulas, le président de Lyon, dans la Kazan Arena (Russie), lors du 8e de finale entre la France et l'Argentine, le 30 juin 2018. (ROMAN KRUCHININ / AFP)

Il était au Stade de France, le 12 juillet 1998, il était au stade Loujniki de Moscou, le 15 juillet 2018. Jean-Michel Aulas est décidément de toutes les victoires françaises en Coupe du monde. Le président de Lyon a vécu le succès contre la Croatie (4-2) en tribune présidentielle aux côtés du président russe Vladimir Poutine, d'Emmanuel Macron, du patron de la Fifa, Gianni Infantino, et de la présidente de la Croatie, Kolinda Grabar-Kitarovic. Il raconte l'ambiance à franceinfo. 

Franceinfo : Que retenez-vous de cette victoire des Bleus ?

Jean-Michel Aulas : Elle est belle, très belle. Les Français ont prouvé pendant toute la compétition leur talent. Cette victoire, cette deuxième étoile, c'est mérité. Je tire mon chapeau à tous les joueurs, au staff, mais aussi et surtout à Didier Deschamps. C'est son succès. C’est un grand jour pour le foot français.

Avant le match, beaucoup pensaient que la France était un cran au-dessus de la Croatie. Ça n'a finalement pas été le cas...

Les Bleus ont marqué plus de buts qu’ils n’ont eu d’occasions, c'est tout. Ca s'appelle le réalisme. Les gens qui pensaient que la France allait gagner facilement ne devaient pas comprendre beaucoup le foot. La maîtrise technique des Bleus a été déterminante. Ils ont très bien résisté, même quand les Croates dominaient. La Croatie a terminé la rencontre extrêmement fatiguée… N'oublions pas qu'on menait 4-1 à vingt minutes de la fin. Une mauvaise passe de notre gardien a un peu relancé la finale.

Vous avez suivi la rencontre en tribune présidentielle. À côté de qui étiez-vous ?

Autour de moi, il y avait le président français, Emmanuel Macron, la ministre des Sports, Laura Flessel, le président russe, Vladimir Poutine, la présidente croate (Kolinda Grabar-Kitarovic), ou encore le président de la Fifa Gianni Infantino... 

Comment était l'ambiance ?

Très bonne, pas du tout guindée, j'insiste là-dessus. Les personnalités présentes ont vraiment joué le jeu. Ça a chanté, ça a dansé. Brigitte Macron était très dynamique. La présidente croate a été très fair-play, elle a mis une ambiance fantastique alors que son équipe était menée. J’ai pu échanger quelques mots avec monsieur Poutine pour lui dire que la compétition a été parfaite, que c'était un Mondial réussi, respectueux. Ah, et j'ai également parlé avec le président français.

Pour lui dire quoi ?

À votre avis... On a parlé des Lyonnais en équipe de France. Il me disait qu'ils étaient quatre. Il avait raison : quatre Bleus sont passés par mon club. Samuel Umtiti, Hugo Lloris, Nabil Fekir et Corentin Tolisso.

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