Coupe du monde 2018 : Benjamin Pavard et Hugo Llroris accueillis en héros dans leur ville d'origine
Les champions du monde sont revenus chez eux mercredi, à Jeumont pour le défenseur et à Nice pour le gardien des Bleus.
C'est un accueil chaleureux qui attendait Benjamin Pavard, à Jeumont (Nord) et Hugo Lloris à Nice (Alpes-Maritimes), mercredi 18 juillet. C'est enfin l'heure des vacances pour les joueurs de l'équipe de France, après leur titre en Coupe du monde.
Une foule compacte attendait Benjamin Pavard dans cette petite commune de Jeumont, près de Maubeuge, peuplée de 11 000 habitants. Des centaines de supporters s'étaient massés devant l'hôtel de ville, où il a reçu la médaille de la ville, des mains du maire socialiste, Benjamin Saint-Huile. Il a ensuite salué les 3 000 personnes présentes, depuis la coursive du pôle numérique et artistique de la ville. Une grande banderole a été dressée en son honneur, entre deux drapeaux bleu blanc rouge. "Il a été pris dans un tourbillon, accueilli comme une rock star, puis il a vraiment harangué la foule", décrit la journaliste de franceinfo sur place.
Bain de foule et autographes pour Benjamin Pavard
Le défenseur tricolore a ensuite pris dans ses bras ses parents, Nathalie et Frédéric Pavard, encore très émus. "C'est une grande fierté, ça me va droit au cœur", raconte le papa. "Franchement, ça fait très plaisir", déclare de son côté la maman. "C'est super, parce qu'au moins, il reste fidèle à ses racines. C'est quelqu'un d'une famille simple. Ce n'est pas parce qu'il a une notoriété que maintenant il va ignorer ses amis, sa famille et sa ville. C'est toujours l'éducation qu'on lui a transmise.
C'est devant la foule que le fils unique a donc remercié ses parents. Il a rappelé qu’il était parti de la maison à l’âge de 11 ans. "Mes parents ont fait des kilomètres pour m’emmener au foot, pour venir me récupérer et ça a fonctionné", raconte le jeune joueur, âgé de 22 ans. Il a pris le temps de signer des ballons et des tee-shirts, dans une chaude ambiance. Une chaîne humaine s'est même formée autour de lui, pour le laisser passer, une sorte de cordon de sécurité improvisé, composé de policiers municipaux et de pompiers, très efficace.
J’ai joué à Jeumont, je connais par cœur cette ville, je vis depuis tout petit ici. Franchement, vous avez un cœur énorme.
Benjamin Pavard
Au micro, Benjamin Pavard s'est montré très ému : "Désolé, je n’ai plus beaucoup de voix. J’ai beaucoup chanté, crié. Je voudrais remercier Benjamin Saint-Huile [le maire], vous tous, pour vos messages, j’en ai reçus énormément. Par contre je ne peux pas répondre à tout le monde, j’ai encore 200 messages en attente. Là je vais profiter avec ma famille." Ce titre en Coupe du monde, "c’est une récompense aussi pour vous tous. Merci pour tout, merci 1 000 fois", a confié le latéral droit de l'équipe de France.
Clapping et Marseillaise pour Hugo Lloris
Chaude ambiance également pour le gardien des Bleus, Hugo Lloris, de retour à Nice. "On se sent un peu vidé à la fin d’un tournoi comme une Coupe du monde. Mais c’est un grand plaisir de retrouver ma ville natale à laquelle je suis très, très attaché", a expliqué le capitaine, formé à l'OGC Nice. Il a été fêté au balcon de la mairie, devant plusieurs milliers de supporters. Aux côtés du maire, Christian Estrosi, il a brandi le trophée de la ville.
On encore du mal à réaliser. Tout ce monde, ça fait chaud au cœur.
Hugo Lloris
Plusieurs chants ont été entonnés par le public en l'honneur du gardien : La Marseillaise, mais aussi I will survive et We are the champions. Hugo Lloris a ensuite réalisé un grand "clapping" avec la foule et entonné le fameux "Qui ne saute pas n'est pas Niçois !", repris par tous les fans.
Hugo Lloris en conférence de presse à l’Hôtel de ville de Nice pic.twitter.com/k7MTUl8O67
— France Bleu Azur (@francebleuazur) 18 juillet 2018
"Je crois qu’il y a beaucoup de monde, ça me fait un petit peur et à la fois ça fait tellement plaisir. Cela reste un échange simple. Ces gens nous ont supportés pendant toute la Coupe du monde. Je suis reconnaissant par rapport à tout ça", a décrit le capitaine des Bleus. Enzo, 18 ans, a été très heureux de cet échange avec la star : "Je suis fier pour lui, c'est un homme modeste, il est vraiment gentil dans la vraie vie, c'est un homme génial, je suis vraiment content pour lui, c'est un grand monsieur. Il a fait beaucoup pour la ville de Nice, je lui donne tout mon respect", raconte le jeune homme à France Bleu Azur.
L’incontournable «i will survive» chantée par les #nicois pour leur champion @H_Lloris pic.twitter.com/m0kUpXFb3y
— France Bleu Azur (@francebleuazur) 18 juillet 2018
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