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Coupe du monde 2014 : les Bleus réalisent l'exploit contre l'Ukraine (3-0)

L'équipe de France a totalement dominé son adversaire pendant toute la durée du match de barrage retour.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Mamadou Sakho ouvre le score contre l'Ukraine, au Stade de France, le 19 novembre 2013. (CHARLES PLATIAU / REUTERS)

L'exploit et la revanche. Les Bleus se sont qualifiés pour la Coupe du monde 2014, en écrasant l'Ukraine, 3 à 0, en match de barrage retour, mardi 19 novembre, au Stade de France (Seine-Saint-Denis). Ils relèvent ainsi la tête, après leur défaite (2-0) au match aller et prennent leur billet d'avion pour le Brésil.

L'équipe de France chasse ainsi des fantômes vieux de vingt ans et un France-Bulgarie (1-2) le 17 novembre 1993 qui les avait privé du Mondial-1994 au Etats-Unis. Les Bleus avaient par la suite, à partir de 1998, toujours participé à la Coupe du Monde. Que retenir de la rencontre ?

Une envie retrouvée

Les supporters de l'équipe de France ont tous ressenti la même chose que lors de la seconde mi-temps magique contre l'Espagne, il y a un an déjà. Une équipe de France qui avait de l'envie, avec un projet de jeu, et, comme le disait le défenseur Mamadou Sakho avant la rencontre, "le couteau entre les dents". C'est d'ailleurs lui qui symbolise le renouveau de l'équipe. Il n'était plus dans les plans de Didier Deschamps, depuis qu'il cirait le banc du PSG. Il était revenu dans le groupe, mais comme remplaçant, une fois transféré à Liverpool. Il ne devait pas jouer le match. Mais la suspension du titulaire, Laurent Koscielny, lui donne sa chance. Il la saisit, et inscrit deux buts, ses premiers en bleu. Le premier dès la 20e minute. Le signal de la révolte. 

La réconciliation avec le public

Cela faisait des années qu'on n'avait pas vu le public du Stade de France chauffé à ce point. Galvanisé par l'enjeu, rassuré par la bonne entame des Bleus qui ont pris à la gorge des Ukrainiens tétanisés. "Cela faisait très longtemps, je n'avais pas ce stade comme ça depuis mes débuts", déclare Franck Ribéry sur TF1. L'ouverture du score, dès la 22e minute, a ôté les derniers doutes des 80 000 spectateurs, qui ont donné de la voix pendant toute la rencontre. 

Attention à ne pas s'enflammer

Si la défaite du match aller pouvait paraître sévère, il convient de ne pas verser dans l'excès inverse. Les Français ont bénéficié de circonstances favorables tout au long de la rencontre. Deux défenseurs titulaires côté ukrainien, ceux qui avaient maîtrisé Franck Ribéry au match aller, étaient supendus. L'arbitre a rapidement expulsé un défenseur ukrainien, sur une faute qui n'était pas si sévère. Un but qui semblait hors-jeu a été accordé à Karim Benzema (qui s'en est vu refuser un qui paraissait tout aussi valable). Et les Ukrainiens se sont créé une énorme occasion, sauvée par Mathieu Debuchy sur sa ligne, juste avant la pause. Méfiance : ne voyons pas l'équipe plus belle qu'elle n'est. 

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