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Ambiance lourde autour des Bleus à deux jours du début de la Coupe du monde

Le climat n'est pas serein autour de l'équipe de France de football à deux jours du début de la compétition. Les critiques succèdent aux polémiques. Le directeur de l'équipe de France, Jean-Louis Valentin, a d'ailleurs tenté de redorer l'image des Bleus, passablement écornée.
Article rédigé par franceinfo
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A deux jours de l'ouverture de la Coupe du monde, les Bleus continuent d'enfiler les problèmes, les critiques et les polémiques dans un climat qui s'est considérablement alourdi.
A peine arrivés en Afrique du Sud ils ont dû faire face aux remontrances de la secrétaire d'État aux Sports. Rama Yade s'est indignée du luxe de leur hôtel.
Les regards se sont ensuite focalisés sur les conditions d'entraînement de l'équipe de France, entourée par un important dispositif de sécurité. Autre rebondissement, hier, l'annonce du refus de William Gallas de parler à la presse.

Fidèles à leurs principes, les joueurs assurent que tout va bien au sein du groupe. Des rumeurs de dissensions ont pourtant été relayées dans la presse. Certains cadres de l'équipe réclamant la titularisation d'Abou Diaby à la place de Yoann Gourcuff ou encore le remplacement de Sidney Govou par Thierry Henry.

"On est tous concentrés. C'est sûr qu'à l'entraînement ça donne mais de la tension, non. On a vraiment envie que ça débute car on veut vraiment bien commencer cette compétition", promet le milieu de terrain Jeremy Toulalan.

La FFF veut désamorcer la crise

Reste qu'autour des Tricolores, l'exaspération est montée d'un cran. Le directeur de la Fédération Française de Football auprès de l'équipe de France a d'ailleurs été dépêché pour tenter de désamorcer les critiques.
Sur le mutisme de Gallas, Jean-Louis Valentin a expliqué que le joueur était " très concentré sur son objectif, la Coupe du monde. Ne comptez pas sur moi pour lui jeter la pierre".
Sur la sécurité, jugée excessive, qui entoure les Français il a rejeté la faute sur l'État sud-africain. "J'ai pu lire ou entendre que l'équipe de France vivait dans un camp retranché, ce n'est absolument pas le cas" Pour Jean-Louis Valentin, "aucune demande spécifique n'a été émise" par la France. La sécurité relève de la " responsabilité de l'état sud-africain sur la base du cahier des charges établi par la Fifa ".

Les joueurs de Raymond Domenech savent, désormais, que le seul véritable moyen de faire taire ces critiques est de gagner leur premier match face à l'Uruguay. Avec la manière si possible. Réponse attendue vendredi soir sur les coups de 22 h 15 au Greenpoint Stadium du Cap.

Baptiste Schweitzer, avec agences

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