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Montpellier vient à bout de Nice

Montpellier s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue, en venant à bout de Nice (3-2) en quarts de finale, au terme d'une rencontre très ouverte. Les Héraultais ont été accrochés par une vaillante formation niçoise et n'ont dû leur salut qu'à un but en fin de match du jeune Tinhan, tout juste entré en jeu, et déjà buteur providentiel en 8e de finale contre Bordeaux. Dans l'autre quart du jour, Lille s'est imposé 3-0 à Bastia.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4 min
Kevin Mesnard (Montpellier) à la lutte avec Mahamane Traoré (Nice)

Montpellier use Nice

Cinq buts dans un match de Coupe, cela est suffisamment rare pour être remarqué. Il faut dire que dans un stade de la Mosson qui sonnait un peu creux, et malgré une pluie battante, les attaquants n'ont pas ménagé leur peine dans une partie très enlevée,  entre deux équipes finalement assez proches l'une de l'autre. Les Niçois ont ouvert la marque à la 23e minute. Sur un ballon perdu par Bedimo et récupéré par Pied, l'ancien Lyonnais servait le jeune Bosetti qui effaçait Congré et trompait le portier héraultais. Montpellier ne tardait pas à réagir. Sept minutes plus tard, c'était au tour de Pitau d'amorcer une relance en direction de Cabella qui battait Joris Delle. (1-1,30e).

En deuxième période, les hommes de René Girard pensaient avoir fait le plus dur en repassant devant grâce à Herrera. Le nouvel attaquant du MHSC, assez malheureux depuis le début de la saison, et qui avait échoué à plusieurs reprises, était enfin récompensé de son abnégation. Il récupérait parfaitement un centre de Mounier pour ajuster le gardien niçois qui ne pouvait rien faire. (2-1, 52e).

René Girard, entraîneur de Montpellier: "On a fait un gros match sur un plan physique et notre victoire est méritée.  C'est bien de voir que tout le monde est présent. Comme tous ceux qui rentrent sur le terrain donnent le maximum, c'est encourageant pour la suite.  C'est un match satisfaisant. Dans la première partie de saison, tout ne basculait pas de notre côté, car on n'avait pas de réussite. Avec un peu plus de confiance, d'agressivité, et plus d'envie, on fait quelque chose de plus cohérent depuis quelque temps".

Mais il était dit que les Aiglons n'allaient pas replier leurs ailes sans combattre jusqu'au bout. Et ils se portaient à l'avant en montrant quelques mouvements intéressants qui portaient le danger sur le but de Pionnier.Le gardien de Montpellier se mettait d'ailleurs à la faute en accrochant le pied de Maupay dans la surface de réparation. Bauthéac transformait le pénalty (2-2, 66e). Une nouvelle fois, les Montpelliérains pensaient faire un break définitif à la 70e minute, lorsque le tir puissant de Mounier trouvait le montant droit et revenait dans les pieds de l'ancien niçois qui reprenait presque victorisuesment....Son ballon à bout portant était écarté par Pejcinovic....de la main.

Tout le stade de la Mosson l'avait vu sauf l'arbitre M.Fautrel. Heureusement pour Montpellier -sans quoi on aurait sans doute parlé longtemps de ce pénalty oublié- les champions de France faisaient enfin une trosiième et dernière fois sauter le couvercle niçois, grâce à deux entrants.. Un bon coup de coaching de Girard. Souleymane  Camara parvenait à se mettre en position très favorable à l'entrée des 18 mètres et décalait le jeune Tinhan, qui comme il l'avait fait au tour précédant, délivrait son équipe d'un tir croisé. Cette fois-ci était la bonne et Montpellier cette fois ne lâchait pas sa proie.  

Lille avec maîtrise

Lille s'est qualifié sans problème pour le dernier carré de l'épreuve en matant Bastia (3-0) à Furiani. Les hommes de Rudi Garcia rejoignent ainsi Saint-Etienne et Montpellier avant le dernier quart joué jeudi, Rennes-Troyes. Les Dogues ont ouvert la marque dès la 10e minute: en voulant dégager le ballon du gauche dans sa propre surface de réparation, Mary se loupe et permet à Gianni Bruno de récupérer le ballon. Le jeune attaquant belge en profite pour ajuster Bonnefoi (0-1). 

Sur un terrain rendu difficile par la pluie tombée auparavant, les Corses tentaient de réagir mais sans parvenir à inquiéter leurs rivaux. Pire, ils semblaient friables derrière à chaque accélération nordiste. Lille gérait et manquait de doubler la mise à la 40e: Martin jouait rapidement un coup-franc et lançait idéalement Bruno qui prenait Mary de vitesse pour déclencher un tir de l'extérieur du droit qui s'écrasait sur la barre transversale.

Dans la foulée, le match était provisoirement arrêté par l'arbitre parce que l'un de ses assistants s'est plaint d'un jet de projectile sur la tête. Les deux équipes regagnaient les vestiaires pendant que les dirigeants bastiais tentaient de calmer les supporters dans les tribunes. Un quart d'heure après, les 22 acteurs revenaient sur la pelouse pour terminer cette première mi-temps. Et juste avant la pause, Bruno adressait une frappe enroulée qui frôlait le poteau gauche de la cage gardée par Bonnefoi. Ce n'était pas cher payé pour le Losc. Mené, le Sporting s'accrochait à son petit espoir de qualification. 

Lille allait tuer le match à l'heure de jeu: Ronny Rodelin profitait d'un mauvais jugement de Bonnefoi pour récupérer le centre de Martin. Il effaçait le gardien bastiais et marquait du pied droit dans le vide (0-2, 62e). Le match se durcissait ensuite, les joueurs corses se montrant frustrés de leur infériorité. Les Bleus rataient l'occasion de recoller un peu juste avant le dernier quart d'heure lorsque Thauvin, bien servi par Palmieri, tergiversait trop. Et les locaux allaient boire le calice jusqu'à la lie en encaissant un troisième but signé Sidibé (0-3, 84e).

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