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Le PSG se qualifie au petit trot

Le PSG s'est qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue en battant Toulouse (2-0) mercredi au Parc des Princes, au terme d'une rencontre sans grand relief. Entraînés dans un faux-rythme, sans beaucoup d'intentions offensives, les Parisiens n'ont guère été dangereux. Ils n'ont accéléré que dans la dernière demie-heure, et sont parvenus à inscrire deux buts par Lavezzi et Di Maria. Une victoire évidemment suffisante pour se qualifier mais qui n'a pas été très flamboyante dans la manière. En finale, le PSG sera opposé à Lille qui a éliminé Bordeaux mardi.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le Toulousain Bodiger dépassé par Lavezzi et Di Maria, tous deux buteurs. (OLIVIER LEJEUNE / MAXPPP)

Empruntés et bien muselés par une défense toulousaine regroupée en première période, les Parisiens n'ont guère été dangereux. Quelques frappes de loin, des corners en nombre mais mal négociés, quelques montées d'Augustin ou de Lavezzi qui n'ont pas abouti.... Les hommes de Laurent Blanc cherchaient trop rapidement à passer le milieu de terrain, mais les longs ballons en profondeur ne donnaient rien. Les Parisiens n'étaient pas très inspirés, et semblaient se laisser porter dans une partie où Cavani aussi se montrait maladroit.

Paris accélère

Dans une deuxième période guère plus emballante, les joueurs du PSG tenaient de mettre un peu plus d'engagement alors que, de leur côté, les Toulousains commençaient à s'enhardir, tout en restant solides. Le match basculait une première fois sur la première faute des défenseurs centraux du TFC, qui se faisaient surprendre dans leur dos  par un ballon de Rabiot à destination de Lavezzi qui trompait Goicoechea (1-0). Le gardien toulousain qui n'avait que très peu été inquiété jusqu'alors, devait s'incliner une deuxième fois quelques minutes plus tard. Les Parisiens désireux de se mettre à l'abri mettaient un peu plus de pression. Sur une belle chevauchée personnelle dans l'axe, Angel Di Maria décochait une frappe de 20 mètres qui faisait mouche (2-1, 72e). L'essentiel était fait.

En toute fin de match, les Toulousains, qui ont vaillamment résisté et se sont bien comportés par rapport à l'enjeu, mais se sont inclinés devant les Parisiens pour la troisième fois en onze jours, ont eu l'opportunité de sauver l'honneur en toute fin de match en se voyant offrir un pénalty sur une faute de Kimpembe sur Braithwaithe. L'attaquant danoistentait de se faire justice lui-même mais Nicolas Douchez, titularisé dans les buts parisiens en profitant de la blessure de Sirigu, repoussait la frappe du Toulousain.   

Les Parisiens, tenants du titre, pouvaient se satisfaite de se résultat. Ils retrouveront Lille au Stade de France dans trois mois. D'ici là, ils auront d'autres rendez-vous importants. 

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