Coupe de la Ligue : Saint-Etienne veut éviter les trous d'air
Si seulement l’histoire pouvait se répéter. Un peu de nostalgie, c’est dans l’ADN des Verts qui ne pensent pas au match de vendredi dernier aux Costières (1-1) mais à cette édition 2013 de la Coupe de la Ligue, dernier trophée de l’ASSE et premier ramené dans le Forez depuis bien longtemps (avant cette victoire, le dernier titre de St-Etienne remontait à 1981, ndlr). Quatre matches pour accéder au Stade de France, le chemin est court pour les clubs de Ligue 1. Tous ont cette idée en tête à condition d’éviter l’ogre parisien qui entrera en lice au prochain tour. « Il y a quelques temps, j’étais avec le grand favori, où gagner les titres nationaux étaient le minimum syndical. Il est possible qu’à un moment donné, le PSG se fasse accrocher », espère Jean-Louis Gasset, le coach stéphanois, ancien adjoint de Laurent Blanc à Paris. La saison dernière, à la même période, les Verts avaient fait l’impasse pour donner la priorité au maintien. Ce soir, malgré quelques changements, Gasset aligne une équipe compétitive. « Il y aura une ossature solide accompagnée de quelques nouveautés avec des gens qui doivent me montrer qu’ils ont envie de rester dans cette équipe », avance le technicien forézien.
On a une équipe inconstante
Certains devront aussi éviter de répéter les mêmes erreurs que vendredi dernier. Après avoir ouvert le score par Cabella dès la première minute, l’ASSE a concédé le nul 1-1 suite à un ballon perdu de Selnaes. « Il faut trouver plus de constance, assène Gasset. On a une équipe inconstante : dans les résultats, où l’on est capables de gagner trois matches de suite puis ne pas gagner lors des trois suivants ; dans le jeu, où on peut dominer trois quarts d’heure avant d’avoir un trou d’air ; et sur les joueurs, où, dans les associations, un des deux est bon un match puis c’est l’inverse le match d’après. » Un travail avant tout psychologique, une exigence du haut niveau, car au vu de la première mi-temps stéphanoise aux Costières, tout n’est pas à jeter, bien au contraire. « Il faut être plus exigeant envers soi-même afin d’être plus efficace dans les deux surfaces. Tous les ballons sont importants. Il n’y en a pas un que l’on peut jouer tranquillement. C’est interdit à ce niveau-là. » Dans un match couperet comme celui-là, ça ne pardonnera pas.
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