Cet article date de plus de cinq ans.

"On est très contents de vivre des moments comme ça" : les amateurs des clubs de Pontivy se préparent à affronter le PSG et Guingamp

C'est un évènement historique pour la ville de Pontivy dans le Morbihan : ses deux clubs amateurs vont affronter des professionnels en 32e de finale de la Coupe de France. 

Article rédigé par franceinfo - Cédric Guillou
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Les joueurs de la SGI Pontivy avant le match contre le PSG.  (PAULINE PENNANEC'H / FRANCE-BLEU BREIZH IZEL)

C'est une ville d'un peu moins de 15 000 habitants qui va vivre le week-end le plus sportif de son histoire ! Les deux clubs de Pontivy dans le Morbihan affrontent le PSG et Guingamp en 32e de finale de la Coupe de France. Un parcours inédit dans cette compétition pour deux formations qui évoluent en nationale 3, l'équivalent de la cinquième division, face à des équipes professionnelles de Ligue 1. 

"Tout le monde m'en parle" 

Il y aura d'un côté les jaunes du Stade Pontivyen, club de 430 licenciés créé en 1920, qui va affronter Guingamp samedi 5 janvier au stade de Roudourou. Et de l'autre la GSI Pontivy, fondée en 1909 et forte de 350 licenciés, qui accueillera au stade du Moustoir à Lorient le Paris Saint Germain. "Tout le monde m'en parle", explique l'attaquant de la GSI Willem Pierre-Charles. "Il n'y a pas un jour où je n'ai pas un ami qui m'appelle ou qui m'envoie un message. Au moment de Noël dans la rue, j'avais des potes qui m'arrêtaient tous les dix mètres pour me dire 'trop bien, vous allez jouer Paris, on va te regarder'" explique le joueur. "C'est un bel évènement pour moi et toute l'équipe", affirme-t-il.  

Quatre divisions d'écart 

Les deux clubs pontivyens évoluent en nationale 3, l'équivalent de la cinquième division française. La marche semble trop haute pour envisager la qualification concède l'entraîneur du stade Pontivyen, Philippe Le Brun. "Automatiquement, il y a un peu de stress et de tension, il faudra mettre ça de côté", dit-il.

Il faudra faire preuve d'une grande concentration et ne pas être déstabilisé, mais il ne faut pas non plus regarder l'adversaire et donc jouer ce match là avec sérénité

Philippe Le Brun

à franceinfo

Pour l'entraîneur du Stade Pontivyen, il faudra dépasser le stress d'affronter des pros : "Sinon quand on joue avec la peur du début jusqu'à la fin, c'est plus compliqué. Il faut aussi être capable de répondre présent physiquement et athlétiquement tout au long de la rencontre". 

Le président du club du Stade Pontivyen Mickaël Le Sauce, le coach de l'équipe Philippe Le Brun, et un bénévole du club. (PAULINE PENNANEC'H / FRANCE-BLEU BREIZH IZEL)

Du côté de la GSI Pontivy, on ne se voile pas la face non plus, faire tomber le PSG relèverait du miracle explique Alain Le Dour, l'entraîneur de la GSI. "Paris, il n'y a pas mieux !" affirme-t-il, tout en affirmant que ses joueurs vont jouer le jeu jusqu'au bout. "Les Parisiens ils vont faire leur match, mais nous on va préparer notre match, on met des choses en place, on discute beaucoup. Forcément, on est très contents de vivre des moments comme ça et on va essayer de faire vraiment notre match contre Paris", conclut Alain Le Dour.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.