Monaco écarte Rennes et file en quarts de finale
Le vainqueur de la dernière édition, Guingamp a eu très chaud contre Yzeure, mais les Bretons s'en sont sortis. En revanche, les finalistes rennais eux ont vu leur route s'arrêtée sur le Rocher de Monaco. Au Stade Louis II, les hommes de Philippe Montanier n'ont rien pu faire. Trop rapidement menés 2-0 sur deux coups de pied arrêtés repris victorieusement par Almamy Touré dès la 9e minute puis par le défenseur brésilien Wallace à la 11e minute, ils n'ont fait que courir après le score. L'espoir est bien réapparu après la réduction du score de Pedro Henrique (34e), mais le penalty d'Anthony Martial, titulaire à la pointe de l'attaque a anéanti les Bretons. Les Monégasques, sans forcément briller, se sont bien repris après leur élimination en demi-finale de Coupe de la Ligue face à Bastia et leur défaite à Guingamp en Ligue 1.
Pour ce 8e de finale, Jardim a innové. Fabinho accompagnait donc Toulalan au milieu, tandis que le jeune Almamy Touré, 19 ans, débutait latéral droit. Cette innovation allait porter chance à l'entraîneur portugais puisque, sur un corner, Touré, lâché au marquage par Ntep, ouvrait la marque de la tête (1-0, 10). Un vrai coup gagnant pour sa première titularisation en professionnel. Fort de ce rapide but d'avance, Monaco était libéré. Et la minute suivante, sur un coup-franc excentré et rentrant de Ferreira Carrasco, c'est le Brésilien Wallace, devançant Danzé dans son duel aérien, qui, de la tête, ouvrait son compteur but en Principauté (2-0, 11). Dès lors, Rennes devait obligatoirement se découvrir. Ntep, bien meilleur sur le plan offensif que défensif, obligeait Stekelenburg à se jeter (17). Puis, il croyait réduire la marque en faussant compagnie à Wallace. Mais son but était refusé pour un hors jeu très litigieux (25).
Martial mieux que Ntep
Ces différents coups du sort auraient pu déstabiliser les Rennais. Il n'en était rien. Dominateurs, ils parvenaient à recoller avant la pause dans un match bien plus ouvert que l'entame aurait pu laisser supposer. Sur un centre de Danzé légèrement dévié par Echiejile, Pedro Henrique devançait Abdennour pour placer une magnifique tête décroisée qui lobait le 1,97 mètre de Stekelenburg (2-1, 34). Pas à l'abri d'un retour breton, Monaco débutait la seconde période avec la conviction qu'il fallait encore marquer. Comme son adversaire se trouvait dans les mêmes dispositions, la partie devenait alerte. Alternativement, les deux formations jouaient leurs offensives à fond.
Ntep à Rennes et Martial à Monaco, solistes talentueux, rivalisaient de dribbles et de percussions. Le second s'offrait la première balle de match mais perdait son idéal un-contre-un avec Costil en ne cadrant pas (57). Puis, le déboulé côté gauche accompagné d'un parfait centre en retrait du premier voyait la tentative de Doucouré repoussée par un bon Stekelenburg (61). C'était donc au tour de Martial, très en jambes, de se distinguer. Côté droit, il passait Armand avant d'être déséquilibré par Gelson dans la surface. Du plat du pied droit, l'international espoir prenait Costil à contre-pied sur le pénalty obtenu (3-1, 67). Il pouvait sortir sous les applaudissements (87). Il avait permis à Monaco, malgré de nombreuses absences, de passer en quart de finale.
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